Le bruit des applaudissements

Ouais, ouais
Ocho
Eight seconds, ah

Hola, les mecs (coucou), ouais, SDM, 100 moins 8, enchanté (ocho)
J'suis dans l'bâtiment pas dans l'chantier
La rue m'a dit "t'as du talent donc faut chanter", ouais (ouais, ouais)
Pour eux c'est mort, tous à plat ventre, gros, pour eux, c'est mieux (arriba, arriba)
La peur de leur vie, bah pour eux c'est moi
J'arrive méchant devant l'but comme Benzema
Et pèse tes mots (fuck), t'es balaise mais j'te baise ta mère (moi, j'te baise ta mère)
Eh, la tess c'est nous, l'OPJ, tous les jours, j'fais son salaire (ouais, ouais, ouais)
La bouteillе est vidée, ellе m'appelle pour me faire une vidange
Un corps au sol, un chargeur vidé, un mauvais payeur dans l'cercueil, c'est la vida

Eh, ils m'ont fait croire que c'étaient mes assos'
En fait, dans mon dos, ils voulaient m'mettre dans la sauce
Niquez vos mères, allez niquer vos mères avec votre amitié qui va que dans un sens
Le public applaudit, SDM, la fierté du taudis
100 moins 8, 92 au total, fidèle à mon équipe comme Francesco Totti, ocho

Un peu de buzz mais j'suis dans la tour, toujours 100 moins 8, ça bougera pas
J'ai des frères en taule, des frères qui reposent en paix, j'repense à tout ça j'suis dans l'bât'
Tout niquer, j'ai promis, toutes les fois où j'ai mis distance
Toutes ces heures au comi', les vrais d'la rue ils me connaissent
J'ai chanté la tess, j'ai chanté la zone, maman m'a pas vu à plusieurs repas
J'ai la rue dans mes textes, la rue dans la peau, toujours 100 moins 8, ça bougera pas
Les sirènes de la police, j'préfère le bruit des applaudissements
Des milliers d'abonnés, mais j'crie toujours "nique la police", non, yeah, yeah, yeah

SDM et Polak, c'est des meurtres
C'est pas des collabs, c'est pour mes taulards (ouh, oui)
Gross force à Befa, personne va nous bluffer
J'ai pas le BAFA, les p'tits j'les fais bouffer (tu sais déjà)
J'appuie sur le click, on verra où ça nous mène (pah)
On ment un peu à nos mères, on ment pas à nous-même (non)
Tu connais la vie d'la tess (hein?)
Soit tu fais des études, soit tu vides la caisse, ouais (soit tu vides la caisse)
Fâché depuis petit, nous-même on sait pas, nous demande pas pourquoi on n'aime rien
Tu sais pourquoi l'public applaudit, parce que ça fait l'même bruit que quand j'les baise bien
Au jugement j'paye pour tes dents comme la p'tite souris (ouh, oui)
Seule manière que j'lise c'est d'finir aux isolés
J'suis mauvais, ça m'fait mal au coeur de dire "sorry" (c'est sûr)
Tout est carré comme les patates rissolées, ouais

Trop de problèmes sous la casquette, on veut les sous, les quatres 7
Tu veux une planche, une cassette, Clamart jamais à sec
Frais de la tête aux baskets et maman m'a beaucoup chiquoté
Pas l'temps et l'argent de pouvoir chipoter
Tu racontes trop ta vie quand t'as trop siroté
Les bâtards ont fumé Pop Simoké (ouh, oui)

Un peu de buzz mais j'suis dans la tour, toujours 100 moins 8, ça bougera pas
J'ai des frères en taule, des frères qui reposent en paix, j'repense à tout ça j'suis dans l'bât'
Tout niquer, j'ai promis, toutes les fois où j'ai mis distance
Toutes ces heures au comi', les vrais d'la rue ils me connaissent
J'ai chanté la tess, j'ai chanté la zone, maman m'a pas vu à plusieurs repas
J'ai la rue dans mes textes, la rue dans la peau, toujours 100 moins 8, ça bougera pas
Les sirènes de la police, j'préfère le bruit des applaudissements
Des milliers d'abonnés, mais j'crie toujours "nique la police", non, non, non, non

Ocho



Credits
Writer(s): Beni Mosabu, Leonard Manzambi, Mathieu Claude Daniel Pruski
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