Blouson Noir

J'me rappelle pas trop de lui
Un grand clown à ce qu'il paraît
Homme qui vivait la nuit
Alcool, potes et p'tit tarpé
Il avait 47 ans, l'humour d'un jeune inconscient
Attachant et chiant en même temps,
Cru dans ses paroles, il avait le rôle du cowboy qui a peur de personne
Un leader pour ses frères, un teigneux pour sa mère
Toujours entouré mais il se sentait seul
Il aimait être aimé et faire régner la terreur
Donc plusieurs fois il s'est fait casser la gueule
Heureux dans le fond je ne sais pas
J'étais trop p'tit pour comprendre les problèmes des grandes personnes
Le jour où toi Tonton t'es parti
J'ai commencé à comprendre les problèmes des grandes personnes
La vie n'est pas toute belle, encore moins toute rose
Quand tu reçois le coup de fil c'est un coupe gorge
À force de vivre à toute allure tu t'es stoppé net
On n'a même pas pu prendre le temps de se connaitre
Si tu m'entends sache ton fils a grandit
Impressionnant la force qu'il a dans le mentale
Assis sur ton nuage, je t'imagine le voir grimper la montagne

Dis moi, dis moi, dis moi tout maintenant j'ai grandi dis moi
Tes défauts sont mes atouts, y'a un peu de toi dans mes atomes
Dis moi, dis moi, dis moi où, où t'es passé dis moi
J'entends parler de toi partout, tu t'es tiré plus vite que ton ombre
Hasta luego, hasta luego, hasta luego, hasta luego

Des santiags, un cuir noir
Un vrai cow-boy avec toutes ses histoires
Des légendes sur toi, tes déboires
Dressé sur ton cheval de fer au gros réservoir
Tu partais toujours sans dire au revoir
Mais tu disais bonjour comme si c'était la dernière fois
Deux billes qui scintillent à la place du regard
Comme si la fête était ton dernier choix
Dents qui grincent, semelles qui glissent sur la piste
T'aurais tout fais pour ta mif'
Pour qu'on te craigne prêt à monter en équipe
On s'en met une, on est quitte
Quand je vrille je comprends qu'une bonne baston ça peut permettre de se sentir vivre
Toi c'était pire, tu jouais avec ta vie, comme si tu devais prouver que tu la mérites
Larges épaules dans blouson noir
T'aimais, traquer, flatter, draguer les femmes
Tes larges épaules dans un blouson noir
Pour traquer, flatter, draguer les femmes
J'ai peur d'oublier, la famille c'est sacré
Regarde, j'suis avec mon père sur scène
J'crois que tout est lié
On aura le succès
Regarde je suis avec ton frère sur scène

Dis moi, dis moi, dis moi tout maintenant j'ai grandi dis moi
Tes défauts sont mes atouts, y'a un peu de toi dans mes atomes
Dis moi, dis moi, dis moi où, où t'es passé dis moi
J'entends parler de toi partout, tu t'es tiré plus vite que ton ombre
Hasta luego, hasta luego, hasta luego, hasta luego

Hasta luego, hasta luego, hasta luego, hasta luego