Éveil

Les yeux plissés comme fatigués depuis des lustres
Le corps endoloris par cette fatigue qui l'illustre
Une lumière aveugle franchie sans peine les lamelles
Le rêve arrive dont son allure des plus formel
Contacté par la voix des anges
Le souffle frais est la dernière chose qui dérange
Léger, sans peine, je vogue sans gène
Et j'ressens les palpitations par centaines

Car j'ai ramé sans cesse
Je ressens l'éveil sans stress
Car j'ai ramé sans cesse
Je ressens l'éveil sans stress

Et même si la nuit est blanche et que mon ciel noirci, je ressens l'éveil
Finalement au bout du bout, ce monde possède des merveilles
La pureté des songes provenu de la veille
m'impacte d'une façon que je l'veuille ou non
J'explore encore en profondeur mon sommeil
Mon instinct materne toujours mon réveil
Mon lit s'est raffermi, la faille est refermée (Yeah, yeah)
On oubli la zermi le temps d'une nuit, en tête à tête
Mon propos s'adoucie, je côtoie la douceur
Je connais l'raccourcis tout droit vers l'ascenseur

La chaleur de cet instant me rend hésitant
Comme si pour la première fois je trouvais ça palpitant

Mais ce rêve n'est que mirage
Je me retrouve toujours sur l'autre rivage
Je saute du bolide en plein virage
Au fond, les tripes résonnent de rage
Comme la sensation de n'jamais en faire assez
Je ne suis pas du genre à rester assis
Ce qui peut être atteint je le peux aussi

Car j'ai ramé sans cesse
Je ressens l'éveil sans stress
Car j'ai ramé sans cesse
Je ressens l'éveil sans stress