Détours

des herbes hautes comme des phares
dans le silence de la nuit
tu me ramènes à la maison
la fenêtre à demi ouverte
la brise souffle tes cheveux
comme des tisons

le vent sur nos épaules
nous veillerons jusqu'à l'aube
pour se dire nos secrets

la nuit est un désert immense
elle n'appartient qu'à nous et aux néons
je n'ai plus peur des ombres qui me dessinent
ta lumière me fascine
elle me rend invincible

les arbres en feux de bengale
brûlent à travers la fenêtre
la lune éclaire plus fort que jamais
main au volant, main sur ma cuisse
à travers les chemins de campagne
tu fais exprès

tu fais courir les rires
en rafale sur mes joues
plus rien ne m'effraie

la nuit est un désert immense
elle n'appartient qu'à nous et aux néons
je n'ai plus peur des ombres qui me dessinent
la lumière me fascine
elle me rend invincible

et si l'on s'arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas

et si l'on s'arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas

je sens tes yeux sur moi
comme un vent délicat
je m'accroche à ma robe

tu fais briller en moi
tous les éclats d'espoir
que j'avais délaissés

la nuit est un désert immense
elle n'appartient qu'à nous et aux néons
je n'ai plus peur des ombres qui me dessinent
ta lumière me fascine

et si l'on s'arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas

et si l'on s'arrête quelque part
parle-moi de tout encore
je veux danser devant les lumières du char
comme si tu ne me voyais pas

je veux danser devant les lumières du char
pour que la nuit ne s'arrête pas



Credits
Writer(s): Bilodeau Veronique
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