Lettre ouverte

Chérie parle à mon cœur moi je n'y arrive pas
Il refuse de s'ouvrir c'est une énigme
J'esquisse un sourire quand c'est la victoire car
Trop de larmes ont coulé pour tout ça
Je repense à des gens que j'aimerai voir
Mais ils font partie de ma mémoire
Maman s'inquiète quand je rentre pas,
Babysigma s'énerve si je rentre tard
Mais désolé tu sais la vie qu'on mène m'a laissé des séquelles
On a perdu des proches et ça depuis l'époque Msn
On s'attache on s'essaye on se déchire, et le pire c'est qu'on le sait
On décroche on se déteste on se détruit, dis-moi pourquoi on le fait
Inquiète à l'approche d'un concert
Je ferai tout pour la rassurer
J'ai perdu un proche d'un Cancer
Rien n'est facile à assumer
Papa aussi est parti, lui l'a fait de son plein grès
Petit c'était difficile,
Aujourd'hui cœur à paroie blindée
Conséquence
Violence autodestruction me caractérisent
J'ai cherché à combler le vide
Un petit peu comme dans Tetris

Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe je me sens plus proche de la mort
Je voulais rêver ça a fait de moi un môme
Les aiguilles tournent je cours après la montre
Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe je me sens plus proche de la mort

Te casser la main quand tu frappes c'est bien
Je te promets que c'est des mensonges
As-tu déjà ressenti du dégoût quand
Tu n'as plus aucune émotion?
Dans les moments sombres où
T'as rêvé de partir
Dis-toi que de l'autre côté certains
Souffrent le martyr
Ce que je vois dans le miroir je le déteste hein
Amour ou haine ne relèvent pas du destin
Il faut apprendre le pardon
Prendre soin de ses proches
Mais un peu moins du reste hein
Maman a refait sa vie
Nouveau repère dans la mienne
Au début j'avais peur
Angoissé de tout reperdre
Puis j'ai vite compris
Qu'au fond il y avait peu de risques
J'ai une famille en or
Dis-toi que tant que tu as ça ouais t'es riche

Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe
Je me sens plus proche de la mort
Je voulais rêver, ça a fait de moi un môme
Les aiguilles tournent je cours après la montre
Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe
Je me sens plus proche de la mort

Maman m'habillait chez Emmaüs
Petit on vivait en camping
Je regrette rien de mon vécu
Fier de voir qu'on a grandi
Dieu merci on a jamais mendié
Je te parle sincèrement rien n'est faux
Je suis loin d'être un bandit
Mais j'ai cumulé bien des tords
On a toyé des rues, côtoyé des grands
Toujours dans les mauvais coins
Quand je trouais mes pulls
La voisine mettait des points
J'ai pas toujours eu tout ce que je voulais
Mais je n'ai manqué de rien
Pas toujours des baskets neuves à la rentrée
Celles de mon frère m'allaient bien
Puis j'ai connu l'amour
Celui qu'on connait tous à nos 15 piges
Mais malheureusement
C'est parfois dans de la pierre que des noms s'inscrivent
C'est de nos vécus
Que les démons s'inspirent
J'ai fait mentir l'instit car j'ai choisi mon avenir

Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe
Je me sens plus proche de la mort

Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe
Je me sens plus proche de la mort

Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe je me sens plus proche de la mort

Et j'ai pleuré mais c'est ce qui fait de moi un homme
Et chaque jour qui passe
Je me sens plus proche de la mort