L.abyrinthe

Je quitte mon labyrinthe
à la rencontre de ton anatomie.
Te faire brûler les reins,
La musique toujours en vieille amie.
Tu mets ma tête sans dessus dessous.
Je te veux
Sur le ventre,
Contempler tes yeux
Tout en faisant semblant
De ne jamais regarder dessous.

Dès le premier baiser
J'ai lévité,
J'ai
quitté le sol,
j'ai pas compris ce qui m'arrivait.
C'était bon.
Pas besoin de réponse
À notre évidence.
Le désir charnel dans les veines
Fallait bien qu'on s'étreigne.
On est pas prêts de s'éteindre.
Montre moi ce que l'amour t'enseigne ce soir.
Le dos en sang et les seins bleutés,
C'est plus que du bon temps, c'est parfait.
Si je devais tout refaire je le ferai.
Je sais que c'est toi qui fait mes songes.
J'suis un cas désespéré
et j'ai fait des efforts tu te rends pas compte.

Je quitte mon labyrinthe
à la rencontre de ton anatomie.
Te faire brûler les reins,
La musique toujours en vieille amie.
Tu mets ma tête sans dessus dessous.
Je te veux
Sur le ventre,
Contempler tes yeux
Tout en faisant semblant
De ne jamais regarder dessous.

Pas de fin cette fois.
Dis moi qu'il y aura pas de fin cette fois!
J'veux pas.
J'veux tout vivre avec toi mais pas ça.
J'veux les flash de tes formes
qui me déconcentrent pendant les cours.
Ta respiration au creux de l'oreille,
mon sang ne fait qu'un détour.
J'irai crier
Ton nom sur tous les toits,
Me balader torse nu pour montrer tes marques.
T'es la bonne j'en suis sûr, je suis fou de toi,
Fou de nous, fou de ce qu'on est,
Fou des étoiles dans tes yeux.
Qui a foutu un jour des étoiles dans des yeux?
J'comprends pas.
J'ai jamais autant aimé.
J'ai jamais autant aimé.
T'entends?
Jamais.

Je quitte mon labyrinthe
à la rencontre de ton anatomie.
Te faire brûler les reins,
La musique toujours en vieille amie.
Tu mets ma tête sans dessus dessous.
Je te veux
Sur le ventre,
Contempler tes yeux
Tout en faisant semblant
De ne jamais regarder dessous.