La pluie et le beau temps
Parlez-moi encore un peu de la pluie, du beau temps
Nous nous en irons comme ces oiseaux itinérants
Vers des pays qu'on ne peut voir qu'en fermant les yeux
Des chansons qui ne se chantent que lorsqu'on est deux
Parlez-moi encore un peu de tout et puis de rien
Des étés passés, allongés dans les champs de lin
Des feuilles mortes, un automne qui rougit d'adieux
De l'océan qui résonne dans une conque bleue
J'ai gardé en mémoire
Comme on garde un enfant
Qui pleure tous les soirs
Qui toujours vous attend
J'ai gardé en mémoire
Comme on donne un baiser
Sans jamais se revoir
Sans jamais oublier
Parlez-moi encore un peu de la pluie sous le vent
Des gouttes qui tapent comme un soleil de printemps
Des promesses qu'on ne prendra jamais au sérieux
Et de celles qu'on décèle jusqu'au fond des yeux
Parlez-moi des longues routes et des petits chemins
De nos cheveux qui s'emmêlent au gré des musiciens
Des ruelles souveraines foulées aux aurores
Des marins qui à grand-peine ont retrouvé le port
J'ai gardé en mémoire
Comme on garde un enfant
Qu'on ne voudrait pas voir
Un jour devenir grand
J'ai gardé en mémoire
Comme on donne un baiser
À l'abri des regards
Sans jamais oublier
Mais garder en mémoire
C'est garder un enfant
Qui pleure tous les soirs
Qui toujours vous attend
Mais garder en mémoire
C'est donner un baiser
Sans jamais se revoir
Sans jamais oublier
Nous nous en irons comme ces oiseaux itinérants
Vers des pays qu'on ne peut voir qu'en fermant les yeux
Des chansons qui ne se chantent que lorsqu'on est deux
Parlez-moi encore un peu de tout et puis de rien
Des étés passés, allongés dans les champs de lin
Des feuilles mortes, un automne qui rougit d'adieux
De l'océan qui résonne dans une conque bleue
J'ai gardé en mémoire
Comme on garde un enfant
Qui pleure tous les soirs
Qui toujours vous attend
J'ai gardé en mémoire
Comme on donne un baiser
Sans jamais se revoir
Sans jamais oublier
Parlez-moi encore un peu de la pluie sous le vent
Des gouttes qui tapent comme un soleil de printemps
Des promesses qu'on ne prendra jamais au sérieux
Et de celles qu'on décèle jusqu'au fond des yeux
Parlez-moi des longues routes et des petits chemins
De nos cheveux qui s'emmêlent au gré des musiciens
Des ruelles souveraines foulées aux aurores
Des marins qui à grand-peine ont retrouvé le port
J'ai gardé en mémoire
Comme on garde un enfant
Qu'on ne voudrait pas voir
Un jour devenir grand
J'ai gardé en mémoire
Comme on donne un baiser
À l'abri des regards
Sans jamais oublier
Mais garder en mémoire
C'est garder un enfant
Qui pleure tous les soirs
Qui toujours vous attend
Mais garder en mémoire
C'est donner un baiser
Sans jamais se revoir
Sans jamais oublier
Credits
Writer(s): Adrien Gallo
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