La guerre
Des morts sur des photos, s'ensuivent des larmes sur des portraits
Des longs appels, des costumes noirs au milieu d'grands cortèges
Des fortes pluies qui frappent nos joues devant des bout de pierres
Nos versions les plus sincères, réelles sont les prières
Les yeux rivés devant les mêmes scènes
Devant les mêmes mots, et les mêmes photos
J'habitue le cœur aux chocs à chaque échec
Mais dans un océan trop noir, y'a jamais de goutte de trop
J'me sens bien plus tranquille depuis qu'j'sais qu'elle m'emmènera pas vieux
Se comparer? Pourquoi faire? Y'a qu'des moi-même en mieux
Donc on a rien à perdre, comme on nous a tout pris
On a tout à gagner, tout à apprendre, j'te l'dit, tout est écrit
Mon frère, le ciel est gris, et l'horizon invisible
Les yeux sont vides, les Hommes se battent encore, on s'y habitue aussi
On s'habitue au pire, et c'est devenu notre quotidien
C'est pas parce qu'on s'connait depuis des années qu'j'te vois comme l'un des miens
J'pars à la guerre, naïvement j'pense à ramener ceux tombés
Poto, pour rien au monde, j'demanderai un passé effacé
J'sais pas si j'gagnerai la guerre, j'sais pas vraiment si j'peux les rendre fier
Mais on part quand même à la guerre, qui sait si on reviendra?
J'peux assurer qu'demain c'est loin, les journées sont si longues
A vivre sans le faire, on finit par l'faire dans la défonce
Est ce que j'le fais par ennui, ou pour tenter d'oublier?
Est ce que j'le fais pour fuir, ou au contraire pour m'réveiller?
J'perds la mémoire, j'me rappelle plus de son visage
Des derniers souvenirs, y'a plus qu'des notes sur un portable
Encore trop d'larmes invisibles qui sortent des ruines de l'âme
Des plaies encore ouvertes, du sang incolore s'en échappe
J'm'en fout si tout s'arrête maintenant
J'ai compris c'qu'était la vie quand j'me suis plus senti vivant
J'ai du voir sa vie se finir dans mes bras pour peser le poids de la mienne
Seul dans le reflet de la mer, des dizaines dans celui des yeux
Est ce qu'un jour tout ira mieux?
Mon reuf, j'ai jamais vu autant d'amis depuis qu'j'regarde les Cieux
Bref, encore un nouveau jour se lève
Donc encore une nouvelle guerre où c'putain d'ennemi est moi-même
J'suis heureux d'me réveiller en vie
Inquiet d'savoir si ce sera mieux que la veille
On est l'17 décembre, 10h37, le téléphone sonne
Et dans ces moments là
On sait c'qu'annonce l'appel
Des longs appels, des costumes noirs au milieu d'grands cortèges
Des fortes pluies qui frappent nos joues devant des bout de pierres
Nos versions les plus sincères, réelles sont les prières
Les yeux rivés devant les mêmes scènes
Devant les mêmes mots, et les mêmes photos
J'habitue le cœur aux chocs à chaque échec
Mais dans un océan trop noir, y'a jamais de goutte de trop
J'me sens bien plus tranquille depuis qu'j'sais qu'elle m'emmènera pas vieux
Se comparer? Pourquoi faire? Y'a qu'des moi-même en mieux
Donc on a rien à perdre, comme on nous a tout pris
On a tout à gagner, tout à apprendre, j'te l'dit, tout est écrit
Mon frère, le ciel est gris, et l'horizon invisible
Les yeux sont vides, les Hommes se battent encore, on s'y habitue aussi
On s'habitue au pire, et c'est devenu notre quotidien
C'est pas parce qu'on s'connait depuis des années qu'j'te vois comme l'un des miens
J'pars à la guerre, naïvement j'pense à ramener ceux tombés
Poto, pour rien au monde, j'demanderai un passé effacé
J'sais pas si j'gagnerai la guerre, j'sais pas vraiment si j'peux les rendre fier
Mais on part quand même à la guerre, qui sait si on reviendra?
J'peux assurer qu'demain c'est loin, les journées sont si longues
A vivre sans le faire, on finit par l'faire dans la défonce
Est ce que j'le fais par ennui, ou pour tenter d'oublier?
Est ce que j'le fais pour fuir, ou au contraire pour m'réveiller?
J'perds la mémoire, j'me rappelle plus de son visage
Des derniers souvenirs, y'a plus qu'des notes sur un portable
Encore trop d'larmes invisibles qui sortent des ruines de l'âme
Des plaies encore ouvertes, du sang incolore s'en échappe
J'm'en fout si tout s'arrête maintenant
J'ai compris c'qu'était la vie quand j'me suis plus senti vivant
J'ai du voir sa vie se finir dans mes bras pour peser le poids de la mienne
Seul dans le reflet de la mer, des dizaines dans celui des yeux
Est ce qu'un jour tout ira mieux?
Mon reuf, j'ai jamais vu autant d'amis depuis qu'j'regarde les Cieux
Bref, encore un nouveau jour se lève
Donc encore une nouvelle guerre où c'putain d'ennemi est moi-même
J'suis heureux d'me réveiller en vie
Inquiet d'savoir si ce sera mieux que la veille
On est l'17 décembre, 10h37, le téléphone sonne
Et dans ces moments là
On sait c'qu'annonce l'appel
Credits
Writer(s): O.d Sdnss
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