Les Yeux Fermés

Devant le mirroir je me vois seul
Vers les milliards pour mon âme sœur
Je me tiens debout dans la noirceur
Jamais à genoux je reste droit sœur
Sans remplir le trou au fond de mon cœur
Je grince de la mâchoire
Je machouille mes peurs
La mer à boire, noyer ses fleurs
Mieux vaut y croire, sécher ses pleurs
Boîte de mouchoir, anti-douleurs
Je veux rester fort dans ma torpeur
Millions de dollards ou faire mon deuil
Je vis dans l'art, je noircis des feuilles

Je te tire, tire, fusille du regard
Casse ma tirelire, prêt pour le voyage
Aucune bisbille, mais qu'est-ce qui nous séparent
Stylo bille vide, douze heures de décallage
Dans ma vieille vie, dompter l'état sauvage
Si j'me tire vite afin d'tourner la page
C'est moi l'pire, pire, qui s'éloigne du rivage
Égo à six plis, après l'bon temps l'orage
Plus de dix vies, de longues années d'ouvrages
Chapelle Sistine, MiguelAngelo s'égare
Amour vide-vite, cultive plusieurs sépages
Au chapitre huit un tout nouveau départ
Monsieur Christie, les joies sont innombrables
Un bon biscuit, euphorie incroyable
Une âme vivide, délectation vitale
J'ai envie d'dire, assouvissement total
Il suffit d'fuir ensemble dans les Alpes
Mais on oublie d'vivre, on subit l'impensable

Les yeux fermés je contemple notre amour tryptaminique
À deux on ne peut s'aimer que si l'histoire comble tous nos désirs
Un bon bol de crème glacée n'est pas sundae s'il manque la cerise
Devant l'aéroport, plus que quelques heures
J'attend ton départ ah non! mais quelle horreur
J't'obliger d'écrire une chanson en mineur
J'vais y arriver, me rendre à l'équateur
Pour arrêter de souffrir y faut que j'm'en écoeure

Je te tire, tire, fusille du regard
Casse ma tirelire, prêt pour le voyage
Aucune bisbille, mais qu'est-ce qui nous séparent
Stylo bille vide, douze heures de décallage
Dans ma vieille vie, dompter l'état sauvage
Si j'me tire vite afin d'tourner la page
C'est moi l'pire, pire, qui s'éloigne du rivage
Égo à six plis, après l'bon temps l'orage
Plus de dix vies, de longues années d'ouvrages
Chapelle Sistine, MiguelAngelo s'égare
Amour vide-vite, cultive plusieurs sépages
Au chapitre huit un tout nouveau départ
Monsieur Christie, les joies sont innombrables
Un bon biscuit, euphorie incroyable
Une âme vivide, délectation vitale
J'ai envie d'dire, assouvissement total
Il suffit d'fuir ensemble dans les Alpes
Mais on oublie d'vivre, on subit l'impensable

Les yeux fermés yeah, j'ai les yeux fermés
Je contemple notre amour tryptaminique yeah

Les yeux fermés je contemple notre amour tryptaminique
À deux on ne peut s'aimer que si l'histoire comble tous nos désirs
Un bon bol de crème glacée n'est pas sundae s'il manque la cerise
Les yeux fermés, j'ai les yeux fermés yeah
J'ai les yeux fermés yeah



Credits
Writer(s): Miguel Pepin
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