Une chanson douce

(Quand ma conscience s'éteint...)
(Le temps échappe...)

Ta bouche est la mienne quand ma conscience s'éteint
Elle m'entraîne jusqu'au pont
Frais comme un tombeau quand la lune est plomb
Je n'suis pas la plus amoureuse
Et puisque le chagrin tue je viens à toi
Ombre du soir, du soir au matin
Toi qui ris déjà d'un air ingénu et d'un calme suprême
Viens te déposer sur mon coeur qui saigne, blême
Le temps échappe à celui qui marche en rêvant
Est-ce qu'ils savent que mes rêves ardents
Et indignés ne sont que cauchemars?
Je pense à toi, toi qui seule me fait voir
Sous mon ongle des lames comme des rasoirs

C'était une chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller

Je ferme les yeux partout, partout sous la nuit muette
Sous son manteau noir qui témoigne comme un prophète
J'entends mes pas qui sonnent comme dans un songe
Pourquoi suis-je plus vivante un pied dans la tombe?
Dis moi lune blonde
Sans fin, sans bruit, personne ne pleure ces larmes hésitantes
Celles pour tous ceux qui poussent la porte d'en bas
Parfois, parfois, du haut d'un toit
Regarde moi, peu m'importe! J'arrive! Ton audace est rare
Et je viendrai frapper à ta porte juste pour te voir
Aussi triste qu'une âme, tu éclaires la voie vers le calme
La bouche en feu qui est déjà tienne
Si tu me dis "entre!" je serai ta reine

C'était une chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller

(J'ai passé des nuits à trouver...)
(J'ai déposé au creux de ses...)
J'ai passé des nuits à trouver un sens à ma douleur
J'ai déposé au creux de ses bras le reste de mes heures
J'ai caressé les yeux mouillés mes rêves épuisés
Lentement j'ai, de mes baisers, goûté à la saveur

De cette, cette chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller
C'était une chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller



Credits
Writer(s): Laurie Mammoliti
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