Oublie

Oublie tes airs de gangster
Car la sentence sera amère
Oublie tes airs de macho
Car mon amour ne fait pas de cadeau

Un coup d'œil vers ce divan
Où tu regardais passer le temps
Tes cheveux devant tes yeux
Cachaient ton air malicieux
Tu me plaisais mais tu sentais
Quelque chose qui est ni bon ni mauvais
Des fruits de la passion qui macèrent
Et te mettent à l'envers
Ça tu l'étais, Mont des Arts
Quand moi je pensais à mon mémoire
Ça leur embouche un coin de voir
Qu'elle existe notre histoire
Et qu'elle est torride et à la fois lucide
Et surtout qu'elle s'en fou total
Si elle devait rimer avec perfide

Viens bébé laisse-les parler, laisse-les encore s'étonner
Et écoute-moi écoute ça quand ça fait

Oublie tes airs de gangster
Car la sentence sera amère
Oublie tes airs de macho
Car mon amour ne fait pas de cadeau

Bientôt la liqueur du soir
A fait virer le rêve au cauchemar
Plus on s'approchait du projet
Plus on s'en éloignait
Tu me demandais de la patience
Or moi je réclamais du silence
La gueule de bois même pas passée
Qu'on remettait une tournée
Chaque fois c'était la dernière
Puis le lendemain encore par terre
Tes "J'ai des problèmes avec maman"
C'est devenu lassant
Parce que tu sais j'ai pas signé pour ça
Et quand je te regarde bah parfois je me noie
Entre l'envie de te sortir de là
Ou alors boire boire encore avec toi

Le verre a débordé, a tâché le tapis
Mais il était déjà rouge lui aussi
Une feuille de papier absorbant pour la masquer
Mais la tâche ne restera que faussement cachée

Oublie tes airs de gangster
Car la sentence sera amère
Oublie tes airs de gangster
Car la sentence sera amère



Credits
Writer(s): Solenne Hubeau
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