Descendances

La neige a fondue les années sont passées
Les damnés s'accumulent Les tarés enfantent
Et ça donne des
Smartphone à Santa Fé

J'ai pas fait Fanta C
J'ai passé l'an tassé
J'ai frappé dans l'abcès
Pour le crever tant ça m'plaît
De retourner dans le passé
Pour invoquer nos ancêtres
Qui vivaient sans arrêt

Quand les humains s'entendaient
Gémir de faim sans penser
Et qu'la terre elle tournait
Déjà sans Kepler
Et que transis par la peur
Nos aïeux sont passés

Entre la foudre et les crocs
Nourris par leurs pleurs sucrés
Bercés par des sanglots sacrés
Par un hasard bientôt biblique
Dans une Sophia bientôt antique

Mais transis de froid dans l'attente
D'un soleil réchauffant les os d'une mère aimante

Les années ont passées
Tous nos regrets sont entassés

Au fil des étages croît ton désir
J'ai pris de l'âge mes souvenirs
S'amenuisent et l'horizon brûle
Comme un livre que j'ai déjà lu

Cent mille ans de galère
Quelques mois de naufrage

L'humanité a pris de l'âge
Le bateau sombre dans la lumière
Les rivages délimitent la mer
Le futur deviendra mirage

Et la lune
Et la nuit
Elles m'ont fait fantasmer
Elles m'ont fait fantasmer

Chaque nuit jai des rêveries fantastiques
Comme Shakelton j'arpentais l'Antarctique
Mes pensées sortaient du stylo bic noir
En aimant mes ennemis j'obtenais la victoire

En lisant les questions j'entendais les réponses
En criant ma colère je chantais des éloges
Les fantômes du visible arpentaient la pénombre
Et les rois imposteurs avaient quitté les loges

Des balcons du sublime du divin du mythique
Un calme assourdissant introduisait l'éclipse
Les humains stupéfaits s'embrassaient comme des frères
Survivants stoïciens amoureux du mystère

Le futur est devant le passé est derrière
Le mystère on s'en branle le saké est visser
J'lève pas mon verre à marrée basse
J'dis toujours bonjour à Marie-Jeanne

J'me souviens l'époque de Vitaa
Au jour le jour dans la Roméo Alpha
J'fais des grimaces comme le Boléro d'Ravel
J'ai la teutê comme si j'buvais l'eau d'javel

J'compare ma bite à ma kischta
J'éjacule mon jus sur les GAFA
J'ai même plus la tune pour les massas
J'l'allonge sur un lit pour un massage

Ça fait ratata
j'entends pas pas pas
Tous ces mâles alpha
Se voient tous papas
Moi j'suis pas là pour ça
J'adore la pasta
J'fume de la moula
Et j'fais ratata

J'allume un deux-feuilles
Sur la tombe de mes ancêtres
J'quécla ses grosses fesses
Au réveil c'était qu'un rêve

Avoir ou être, plonge moi dans l'avoir
Trop loin l'époque où on lavait au lavoir
Maintenant l'époque ouai on bave pour un avoir
Des seuffés des seulias on tue pour en avoir

J'ai la teub' au nombril
Les beautés sont nombreuses
Tout commence comme à Brill
Apparences sont trompeuses
Son boulard me ment-il
Je sèche pas mes larmes
Cette eau là c'est du rire
Cette weedass est fameuse

J'me souviens l'époque de Vitaa
Au jour le jour dans la Roméo Alpha
J'fais des grimaces comme le Boléro d'Ravel
J'ai la teutê comme si j'buvais l'eau d'javel

Ça fait ratatata
j'entends pas pas pas
Tous ces mâles alpha
Se voient tous papa
Moi j'suis pas la pour ça
J'adore la pasta
J'fume de la moula
Et j'fais ratata

J'Compare ma bite a ma kischta
J'éjacule mon jus sur les GAFA
J'ai même plus la tune pour les massas
J'l'allonge sur un lit pour un massage



Credits
Writer(s): Lucien Pourquoi
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