Dimanche

Comme un moment suspendu à jamais, jamais
Oh oh oh
Deux satellites disparus à jamais, jamais
Oh oh oh
On rentre tard le soir
Bruxelles ça fonce dans le noir
On rentre tard le soir
On voit le monde sans miroir

Au début c'était plutôt calme
Tu m'as parlé de thème astral
De Lisbonne et de maquillage
J'ai jamais remarqué combien je pense

À rien quand j'suis dans cet état
Quand y'a du vent dans ma mémoire
On compare la taille de nos doigts
La soirée commence par hasard, je sens

Qu'on se regarde bien en face
On se concentre sur les basses
Qui font vibrer nos cages thoraciques
On s'envole comme deux sacs en plastique

Je te vois au-delà du masque
Tu te vois à travers tes frasques
Ta main qui passe sur les grillages
Ça sonne quasiment comme du jazz, je danse

Et j'oublie qu'on est dimanche
Et j'oublie qu'on est dimanche
Et j'oublie qu'on est dimanche
Je déteste vraiment le dimanche

Les abeilles remuent tes oreilles
Tu parles à nonante décibels
Ton pied tape 110 BPM
Le sol glisse et moi c'est pareil, je parle

Trop peu et je pense pense un peu trop
Toi tu te plains des à peu près
Des introvertis dans un bar vide
T'as un peu trop bu et tu parles vite

Du lendemain des sentiments
Des parpaings des blocs de ciment
Les gens regardent quand tu t'emportes
Ils s'ennuient, ils s'ennuient, ils s'ennuient, ils s'ennuient

Dehors ça sent déjà l'automne
Tu me répètes que ça t'étonne
Y'a Lou Reed qui passe dans le taxi
La route est courte et j'suis mal assis

Et j'oublie qu'on est dimanche
Et j'oublie qu'on est dimanche
Et j'oublie qu'on est dimanche
Je déteste vraiment le dimanche

Comme un moment suspendu à jamais, jamais
Oh oh oh
Deux satellites disparus à jamais, jamais
Oh oh oh
On rentre tard le soir
Bruxelles ça fonce dans le noir
On rentre tard le soir
On voit le monde sans miroir

On danse
On bâille
On vague
À contre-courant, à contre-coup



Credits
Writer(s): Arnaud Benoit M Duynstee
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