Épilogue

T'aimerais voir ton nom au générique
Mais on te crédite en honte et en mépris
Les colibris changeront pas le récit
N'auront ni mérites ni miettes de bénéfices

Tu tema l'iceberg, tout les jours de la semaine
L'angoisse te colle à la peau comme le chewing gum sous la semelle
Dernier dans la file, la vie c'est la boule et pis toi t'es la quille
Et tu r'gardes le bonheur de l'autre côté d'la grille
On t'dit que tu t'éparpilles mais
Y'a pas beaucoup de choses qui t'intéressent
Job viennent à manquer, c'est la fin du banquet tu prends les restes
Perdu dans les vagues, pieds coincés dans la vase
Faut que tu t'évades, tu sais pas c'que t'évites,
Et le temps est une carcasse que t'évides
Pas de stress ils ont pris des mesures, ils ont pensé le truc
Un verre d'eau et un sucre histoire que t'aille pas pas cramer la rue
Trop tard, trop court, trop long,
Vu que les problèmes parlent en morse
Se nourrissent des temps faibles et passent en force

T'aimerais voir ton nom au générique
Mais on te crédite en honte et en mépris
Les colibris changeront pas le récit
N'auront ni mérite ni miettes de bénéfices

Et t'as du mal a m'assoupir,
Des rêves a assouvir qui ramollissent sous vide
Sous-vivre ou rester soumis
C'est pas de l'intérieur que tu régleras l'soucis

Le coeur des riches dans un bocal nous aidera plus que manger local
Crame du costard dès que t'en as l'occase
Les solutions sont rodaves, c'est trop tard
Rentier nous traite de flemmard quand on partage story sur plumard
Il faudra négocier le virage en équerre
On nous fait danser et le rythme s'accélère
Garde de la place pour le dessert
Qu'ils disent devant l'assiette vide avec un air sérieux
S'tu voulais pas être jeune précaire fallait naître vieux

T'aimerais voir ton nom au générique
Mais on te crédite en honte et en mépris
Les colibris changeront pas le récit
N'auront ni mérite ni miettes de bénéfices