GAËLLE

Y a des femmes qui espèrent
Et d'autres à qui l'on fait croire
Je suis une femme sur la terre
Ce n'est pas la mer à boire mais je veux pas me faire avoir

Y a des hommes qui prospèrent
Et écrivent l'histoire
Y en a même qui sont pères
Sans même le savoir

Y a des gens qui se perdent
Et errent du matin au soir
Y a des mômes dans la merde
Qui ne voient aucun espoir

Alors y a comme une fièvre qui brûle les printemps
Ça court comme le lièvre, très vite loin des champs
Et ça me torture alors je chante
Et sur mes lèvres on lit comme on ment
On prend dans mes rêves, on me vole des moments
Et ça me tourmente alors je chante

Je vois que du gris sur les murs
Y a pourtant du bleu plus haut
Du bleu plus haut
J'entends le bruit des voitures
Et pas le chant des oiseaux
Le chant des oiseaux

Y a des femmes pour refaire
Et pour changer d'air
De belles âmes aux affaires
Ça pourrait peut-être le faire, purifier l'atmosphère

Et y a comme une fièvre qui brûle les printemps
Ça pousse comme le lierre, très vite loin des champs
Et ça me torture alors je chante
Et sur mes lèvres, on lit comme on ment
On prend dans mes rêves, on me vole des moments
Et ça me tourmente alors je chante

Je perds un peu le sens du vent
Finis par trembler de chaleur
Je peux pas croire que c'était mieux avant
Sinon maintenant tout serait différent

Y a des gens qui crèvent mais ça produit, ça vend
La vie est bien brève, la marché bien portant
C'est écœurant alors je chante
Et sur mes lèvres, on pose du rouge sang
Et ça me rend mièvre et belle de temps en temps
Je suis prise au piège alors je chante



Credits
Writer(s): Arnold Pellegrini
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