Aubaine-19
Qu'est-ce que je pourrais t'dire
Qui n'a pas encore été dit?
Sur quel scénario angoissant
L'accent n'a pas encore été mis, hein?
Quel tordu d'écrivain d'anticipation
Nous a pondu Mars 2020?
J't'arrête tout d'suite,
Je n'gobe aucune des arrières-pensées apocalyptiques
Instillées dans tes 72 tweets.
Si j'en crois mes globes oculaires,
Oui, ça sent l'roussi.
Mais v'là ma réponse à leur rhétorique guerrière,
Et à tout l'cirque médiatique derrière...
Mon 3è doigt, sans sous-titres.
J'voulais en profiter pour flâner tranquillement...
Mais, rapaces et poulets rôdent pendant l'confin'ment.
J'voulais en profiter pour déconnecter,
M'disant que même eux battent trop d'l'aile...
Mais si l'mode avion dissipait les vautours, ça s'saurait.
Tout un continent aux abois, moi ça m'va.
C'est tous les jours dimanche, pas de problème.
All day, ça parle masque,
Et j'pense qu'à faire le con comme Ipkiss...
Les plus abrutis par les chaînes d'info en continu
En mettent même tout seul dans leur bagnole...
Magnifique.
État des lieux quotidien plus morbide que la veille
Bain d'soleil matinal sur mon balcon avec vue sur ville déserte...
Oui je me vide la tête
Ici on me fiche la paix
Le prix de la fête?
Quelques weekends printaniers,
Et si j'me rappelle bien,
Un silence qui pèse le bruit terne d'un charnier.
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Diagnostic d'un corps social tout entier voué à l'agonie
Covid
Au profit d'la Macronnie
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Chronique
D'un désastre aussi prédictible qu'horrible
Covid
Bosse, consomme, et reste stoïque...
Ou cours vite
J'émerge de ma torpeur
Le corps post-confiné,
L'esprit semi-hiberné en guise de r'morqueur
Dehors, silence de mort
Ambiance chappe de plomb
La crème de la crème des spécialistes autoproclamés
Défile en toile de fond
À chaque seconde,
Un nouveau polémiste plus ignorant qu'le précédent lui dame le pion
S'agirait pas qu'l'audimat retombe...
S'agirait pas qu'le chômage remonte,
Tu vas r'tourner bosser.
Des masques grondent,
Mais qui aurait l'culot d'l'ôter pour négocier?
Les mercenaires peuvent à nouveau s'mutiler
En s'retrouvant d'vant l'trésor
Les infamies du monde d'avant reprennent gentiment leur cours,
Tout rentre dans l'désordre.
Que chacun retrouve sa place, et surtout y reste.
Le diviseur règne,
Le divisé garde ses distances et pourfend l'camp des autres.
Le moindre débat vire à la foire d'empoigne.
Des r'gards en chien de faillance
Qui rappellent étrangement
Les lend'mains de dernier soir d'campagne.
L'ennemi invisible rôde toujours...
Bien trop bas pour qu'les consciences s'élèvent,
Et la menace de l'amende plane...
Il est 5h, Pandemonium s'éveille.
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Diagnostic d'un corps social tout entier voué à l'agonie
Covid
Au profit d'la Macronnie
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Chronique
D'un désastre aussi prédictible qu'horrible
Covid
Bosse, consomme, et reste stoïque...
Ou cours vite
Qui n'a pas encore été dit?
Sur quel scénario angoissant
L'accent n'a pas encore été mis, hein?
Quel tordu d'écrivain d'anticipation
Nous a pondu Mars 2020?
J't'arrête tout d'suite,
Je n'gobe aucune des arrières-pensées apocalyptiques
Instillées dans tes 72 tweets.
Si j'en crois mes globes oculaires,
Oui, ça sent l'roussi.
Mais v'là ma réponse à leur rhétorique guerrière,
Et à tout l'cirque médiatique derrière...
Mon 3è doigt, sans sous-titres.
J'voulais en profiter pour flâner tranquillement...
Mais, rapaces et poulets rôdent pendant l'confin'ment.
J'voulais en profiter pour déconnecter,
M'disant que même eux battent trop d'l'aile...
Mais si l'mode avion dissipait les vautours, ça s'saurait.
Tout un continent aux abois, moi ça m'va.
C'est tous les jours dimanche, pas de problème.
All day, ça parle masque,
Et j'pense qu'à faire le con comme Ipkiss...
Les plus abrutis par les chaînes d'info en continu
En mettent même tout seul dans leur bagnole...
Magnifique.
État des lieux quotidien plus morbide que la veille
Bain d'soleil matinal sur mon balcon avec vue sur ville déserte...
Oui je me vide la tête
Ici on me fiche la paix
Le prix de la fête?
Quelques weekends printaniers,
Et si j'me rappelle bien,
Un silence qui pèse le bruit terne d'un charnier.
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Diagnostic d'un corps social tout entier voué à l'agonie
Covid
Au profit d'la Macronnie
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Chronique
D'un désastre aussi prédictible qu'horrible
Covid
Bosse, consomme, et reste stoïque...
Ou cours vite
J'émerge de ma torpeur
Le corps post-confiné,
L'esprit semi-hiberné en guise de r'morqueur
Dehors, silence de mort
Ambiance chappe de plomb
La crème de la crème des spécialistes autoproclamés
Défile en toile de fond
À chaque seconde,
Un nouveau polémiste plus ignorant qu'le précédent lui dame le pion
S'agirait pas qu'l'audimat retombe...
S'agirait pas qu'le chômage remonte,
Tu vas r'tourner bosser.
Des masques grondent,
Mais qui aurait l'culot d'l'ôter pour négocier?
Les mercenaires peuvent à nouveau s'mutiler
En s'retrouvant d'vant l'trésor
Les infamies du monde d'avant reprennent gentiment leur cours,
Tout rentre dans l'désordre.
Que chacun retrouve sa place, et surtout y reste.
Le diviseur règne,
Le divisé garde ses distances et pourfend l'camp des autres.
Le moindre débat vire à la foire d'empoigne.
Des r'gards en chien de faillance
Qui rappellent étrangement
Les lend'mains de dernier soir d'campagne.
L'ennemi invisible rôde toujours...
Bien trop bas pour qu'les consciences s'élèvent,
Et la menace de l'amende plane...
Il est 5h, Pandemonium s'éveille.
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Diagnostic d'un corps social tout entier voué à l'agonie
Covid
Au profit d'la Macronnie
Garde tes distances
Covid
Et ta nostalgie d'une existence mobile
Chronique
D'un désastre aussi prédictible qu'horrible
Covid
Bosse, consomme, et reste stoïque...
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