Since 1992
Eh, eh
Trente-sixième étage, j'suis dans le tel-hô
J'commets des délits, est-ce que je peux demander à Dieu d'avoir des loss?
Souvent je dérive, souvent je dérange, 200 pochons vides dans la boîte à gant
J'irais voir Abdel de Moissy pour détailler la drogue
C'est rare qu'les grands d'la tess nous arrangent
J'vends la substance en intérim', j'ai la cote
On est en 2012, si j'continue comme ça, j'suis baisé
Couteau, extincteur dans tes yeux, ça s'voit, c'est trop un imbécile
Avec son arme, il fait l'monsieur, j'écris quelques rimes, j'sais pas comment percer
J'sors du fin fond du 9-1, dans le bendo (dans le 9)
Manteau chinois, joggings et clarks', traine en équipe comme les Lakers
J'portais le caddie de mama, j'avais trop la honte
Aujourd'hui j'le fais deux mille fois sans réfléchir
Des tonnes de baraka, ignorant comme la plupart des petits qui trainent dans la té-ci
Génération Snapchat, génération télé 7 jours, j'regarde le S club seven
Le temps passe vite, ça m'choque, j'étais au collège tout à l'heure
Toc-toc c'est les huissiers, y a pas grand-chose à saisir, attend monsieur s'il vous plaît
Comment les petits vont grandir? Des courriers, maman sait pas lire
C'est ma sœur à 13 ans qui signe nos cahiers noirs
Ohlala, quelle vie, mais c'est pas nous, on a choisi (c'est pas nous)
Toujours debout, c'est la devise, sa mère, on faisait trop de bêtises
14 janvier 92, j'arrive au monde dans l'dix-neuvième
J'suis un gaucher comme Balboa, sachant dire non comme Mr R
Élevé au tambour, au kora, j'volais à Cora
Pour l'avenir, on s'attend au pire, comme ça, on sait sur quel pied danser
Tout droit y a pas d'ralentis, personne peut m'empêcher d'penser
J'ai vu la lumière dans la pénombre, j'continue tout droit comme Patrice
J'ai une dent contre les colons (fuck), la révolution ça va finir
Les fantômes du passé me hantent, le bien et le mal, je suis entre
Le sheytan me parle gentiment dans tous les cas, je sais qu'il ment, mais j'prendrais pas son chemin
Elle veut ressembler aux filtres, ne plus ressembler à sa daronne
Ohlala, ça va trop vite, je sais même plus qui est la bonne, la génération s'perd
Post Instagram et des likes, tout pour le look, j'm'arrache d'ici, j'm'en balek
Et l'autre qui bombe avec sa loc', ça part en yeuk, j'prends ma retraite comme Alex
Tout l'monde est dépressif
Faut voir les raisons, prends du recul, le temps change comme les saisons
L'ancien avait raison, la patience, c'est de l'or
La vraie vie, la maison, faut couper les réseaux, des fois
Les murs ont des oreilles comme les bancs d'la cité, trop souvent incité, trop souvent excité
Envie d'tout niquer sans réfléchir (aah)
J'ai mal re-noi, j'sais même pas pourquoi, la vie, c'est chelou, mon cœur veut tout poukave
Dans ma tête y a trop de boucan, le synopsis est différent, mais je m'adapte
J'ai couru comme Toby pour marcher comme un roi
La vie est courte, le chemin est long
J'continue tout droit
Trente-sixième étage, j'suis dans le tel-hô
J'commets des délits, est-ce que je peux demander à Dieu d'avoir des loss?
Souvent je dérive, souvent je dérange, 200 pochons vides dans la boîte à gant
J'irais voir Abdel de Moissy pour détailler la drogue
C'est rare qu'les grands d'la tess nous arrangent
J'vends la substance en intérim', j'ai la cote
On est en 2012, si j'continue comme ça, j'suis baisé
Couteau, extincteur dans tes yeux, ça s'voit, c'est trop un imbécile
Avec son arme, il fait l'monsieur, j'écris quelques rimes, j'sais pas comment percer
J'sors du fin fond du 9-1, dans le bendo (dans le 9)
Manteau chinois, joggings et clarks', traine en équipe comme les Lakers
J'portais le caddie de mama, j'avais trop la honte
Aujourd'hui j'le fais deux mille fois sans réfléchir
Des tonnes de baraka, ignorant comme la plupart des petits qui trainent dans la té-ci
Génération Snapchat, génération télé 7 jours, j'regarde le S club seven
Le temps passe vite, ça m'choque, j'étais au collège tout à l'heure
Toc-toc c'est les huissiers, y a pas grand-chose à saisir, attend monsieur s'il vous plaît
Comment les petits vont grandir? Des courriers, maman sait pas lire
C'est ma sœur à 13 ans qui signe nos cahiers noirs
Ohlala, quelle vie, mais c'est pas nous, on a choisi (c'est pas nous)
Toujours debout, c'est la devise, sa mère, on faisait trop de bêtises
14 janvier 92, j'arrive au monde dans l'dix-neuvième
J'suis un gaucher comme Balboa, sachant dire non comme Mr R
Élevé au tambour, au kora, j'volais à Cora
Pour l'avenir, on s'attend au pire, comme ça, on sait sur quel pied danser
Tout droit y a pas d'ralentis, personne peut m'empêcher d'penser
J'ai vu la lumière dans la pénombre, j'continue tout droit comme Patrice
J'ai une dent contre les colons (fuck), la révolution ça va finir
Les fantômes du passé me hantent, le bien et le mal, je suis entre
Le sheytan me parle gentiment dans tous les cas, je sais qu'il ment, mais j'prendrais pas son chemin
Elle veut ressembler aux filtres, ne plus ressembler à sa daronne
Ohlala, ça va trop vite, je sais même plus qui est la bonne, la génération s'perd
Post Instagram et des likes, tout pour le look, j'm'arrache d'ici, j'm'en balek
Et l'autre qui bombe avec sa loc', ça part en yeuk, j'prends ma retraite comme Alex
Tout l'monde est dépressif
Faut voir les raisons, prends du recul, le temps change comme les saisons
L'ancien avait raison, la patience, c'est de l'or
La vraie vie, la maison, faut couper les réseaux, des fois
Les murs ont des oreilles comme les bancs d'la cité, trop souvent incité, trop souvent excité
Envie d'tout niquer sans réfléchir (aah)
J'ai mal re-noi, j'sais même pas pourquoi, la vie, c'est chelou, mon cœur veut tout poukave
Dans ma tête y a trop de boucan, le synopsis est différent, mais je m'adapte
J'ai couru comme Toby pour marcher comme un roi
La vie est courte, le chemin est long
J'continue tout droit
Credits
Writer(s): Snk Beatz, Yaro Yaro, Youngko Beatz
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