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Au fond est-ce que j'pourrai tout miser sur une chance infime?
On ira loin, histoire de s'amuser comme au début d'un film
Tu penseras non, quand on t'demandera si ça va en ce moment
Mais c'est toujours le contraire de tes mots que ton cerveau affirme
Les rappeurs cherchent la technique, et négligent le sens
Rien n'décevra plus que se décevoir
Est-ce le parfum qu'je sens? Ou le venin?
J'ai l'impression qu'un connard fait tout pour qu'ses potes en deviennent un
Si l'amour rend aveugle, j'comprends pourquoi tu m'empêches de te voir
Mes textes deviennent plus contestataires
Fort est d'le constater, à la base j'voulais qu'on reste à terre
Mais j'suis pas dans ta tête et quand tu m'dis
Que l'on faisait la paire, le pensais-tu vraiment?
Ne cris plus victoire fièrement
Car c'est quand on gagne qu'on déteste perdre
Ma peine, mes démons empêchent mes anges d'y mettre un terme
M'appelle pas, si c'est pour m'dire que j'ai le teint terne
J'me dis qu'le malheur de certains sert à faire des heureux
Entre intérioriser et tout montrer, dis moi c'qui est l'plus dangereux
J'pourrai pas tout dire, faut que je l'accepte
L'sommet tend vers le ciel
Assez d'le pointer du doigt, maintenant faut qu'j'y accède
Dans ma tête, la voix d'ma mère résonne
Elle prend d'la place et j'essaie d'l'excuser comme la Terre face aux actes des hommes
J'me sens emprisonné, comme otage d'un pistolet
Au fond qui sont les miens?
Mon pauvre, j't'assure qu'l'amour c'est tout c'que j'puisse donner
C'est toujours quand on les tend à quelqu'un d'confiance qu'on se salie les mains
Et quand on aime qu'on les fait frissonner
J'ai peur, j'ai peur
Les mots c'est comme l'âme d'un enfant, c'est pur
J'attends qu'on m'fasse signe, qu'on m'dise qu'c'était facile
Et qu'il suffit d'un chiffon pour sécher ses pleurs
J'baisse trop souvent ma garde face à mes pensées sombres
Quoi qu'tu fasses, elles reviennent
Sans jamais t'lâcher comme si l'sang d'ces dernières coulaient dans tes veines
Mais t'en défaire, c'est presque impossible comme d'aimer sans possession
Si elles résistent, est-ce pour cette raison ou est-ce parce que j'suis faible?
Pour aller bien, suffit qu'ma mère m'dise que j'suis sa perle rare
C'est toujours les mauvais souvenirs dont tu te rappelleras
Et quand ça parle de cash, les gens oublient vite leur éducation
Nous on creusera jamais nos tombes, on creusera que l'écart
Quel genre d'artistes se détruit au détriment de leur art?
Tout change quand tu comprends qu'les mots ne valent pas mieux qu'un regard
Car dans ses yeux, tu vois toutes ses pensées
J'me pose des questions ces temps-ci
Genre comment sortir vainqueur des épreuves où l'on perdra
Cette nuit, les étoiles n'ont pas la même couleur
Les épines font mal mais, n'ont pas la même douleur
Les gens qui nous malmènent finissent souvent tous seuls
La colère dans l'arène se transforme en douceur
Ça y est, plus rien n'm'arrête
Prêt à prendre des coups
Comme un gosse prêt à tout pour réaliser ses rêves
J'fais trop souvent confiance, j'devrai t'mettre sur écoute
Pas trop dans les habits mais l'besoin d'en découdre
Le jour s'est levé comme si hier n'était pas là
Comme dans un Disney loin d'un monde qui s'écroule
Le temps comme seul remède, pourtant est-ce pour ces malades
Les larmes ou le temps sans arrêt qui s'écoule?
Nan
Putain d'questions qui viennent pour te hanter
Tu vis pour qu'au final quelqu'un vienne te l'ôter
Un jour t'es tout derrière, puis un jour t'es en tête
Des mains libres, aujourd'hui sont des mains menottées
Les pieds sur la terre ferme, loin des interférences
Ta peur prend du volume comme de l'eau qui s'infiltre
Et même si t'es faible, banal ou différent
Te sens-tu vivre sans filtre?
On ira loin, histoire de s'amuser comme au début d'un film
Tu penseras non, quand on t'demandera si ça va en ce moment
Mais c'est toujours le contraire de tes mots que ton cerveau affirme
Les rappeurs cherchent la technique, et négligent le sens
Rien n'décevra plus que se décevoir
Est-ce le parfum qu'je sens? Ou le venin?
J'ai l'impression qu'un connard fait tout pour qu'ses potes en deviennent un
Si l'amour rend aveugle, j'comprends pourquoi tu m'empêches de te voir
Mes textes deviennent plus contestataires
Fort est d'le constater, à la base j'voulais qu'on reste à terre
Mais j'suis pas dans ta tête et quand tu m'dis
Que l'on faisait la paire, le pensais-tu vraiment?
Ne cris plus victoire fièrement
Car c'est quand on gagne qu'on déteste perdre
Ma peine, mes démons empêchent mes anges d'y mettre un terme
M'appelle pas, si c'est pour m'dire que j'ai le teint terne
J'me dis qu'le malheur de certains sert à faire des heureux
Entre intérioriser et tout montrer, dis moi c'qui est l'plus dangereux
J'pourrai pas tout dire, faut que je l'accepte
L'sommet tend vers le ciel
Assez d'le pointer du doigt, maintenant faut qu'j'y accède
Dans ma tête, la voix d'ma mère résonne
Elle prend d'la place et j'essaie d'l'excuser comme la Terre face aux actes des hommes
J'me sens emprisonné, comme otage d'un pistolet
Au fond qui sont les miens?
Mon pauvre, j't'assure qu'l'amour c'est tout c'que j'puisse donner
C'est toujours quand on les tend à quelqu'un d'confiance qu'on se salie les mains
Et quand on aime qu'on les fait frissonner
J'ai peur, j'ai peur
Les mots c'est comme l'âme d'un enfant, c'est pur
J'attends qu'on m'fasse signe, qu'on m'dise qu'c'était facile
Et qu'il suffit d'un chiffon pour sécher ses pleurs
J'baisse trop souvent ma garde face à mes pensées sombres
Quoi qu'tu fasses, elles reviennent
Sans jamais t'lâcher comme si l'sang d'ces dernières coulaient dans tes veines
Mais t'en défaire, c'est presque impossible comme d'aimer sans possession
Si elles résistent, est-ce pour cette raison ou est-ce parce que j'suis faible?
Pour aller bien, suffit qu'ma mère m'dise que j'suis sa perle rare
C'est toujours les mauvais souvenirs dont tu te rappelleras
Et quand ça parle de cash, les gens oublient vite leur éducation
Nous on creusera jamais nos tombes, on creusera que l'écart
Quel genre d'artistes se détruit au détriment de leur art?
Tout change quand tu comprends qu'les mots ne valent pas mieux qu'un regard
Car dans ses yeux, tu vois toutes ses pensées
J'me pose des questions ces temps-ci
Genre comment sortir vainqueur des épreuves où l'on perdra
Cette nuit, les étoiles n'ont pas la même couleur
Les épines font mal mais, n'ont pas la même douleur
Les gens qui nous malmènent finissent souvent tous seuls
La colère dans l'arène se transforme en douceur
Ça y est, plus rien n'm'arrête
Prêt à prendre des coups
Comme un gosse prêt à tout pour réaliser ses rêves
J'fais trop souvent confiance, j'devrai t'mettre sur écoute
Pas trop dans les habits mais l'besoin d'en découdre
Le jour s'est levé comme si hier n'était pas là
Comme dans un Disney loin d'un monde qui s'écroule
Le temps comme seul remède, pourtant est-ce pour ces malades
Les larmes ou le temps sans arrêt qui s'écoule?
Nan
Putain d'questions qui viennent pour te hanter
Tu vis pour qu'au final quelqu'un vienne te l'ôter
Un jour t'es tout derrière, puis un jour t'es en tête
Des mains libres, aujourd'hui sont des mains menottées
Les pieds sur la terre ferme, loin des interférences
Ta peur prend du volume comme de l'eau qui s'infiltre
Et même si t'es faible, banal ou différent
Te sens-tu vivre sans filtre?
Credits
Writer(s): Sofian Messadi
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