Le temps

On se retrouvera autour des mêmes vibrations
Que chacun soit sur la même longueur d'onde
On se repentira de nos mauvaises actions
On étirera le temps pour en extraire chaque seconde
Dans de rares moments j'apprécie la société
Dans de courts instants je retrouve la sobriété
Mon esprit divague entre présent et souvenirs
Que je partage sans me soucier de ce qu'il pourrait advenir
Car ma sérénité, augmente mon champ de vision
Malgré la sévérité de notre monde en perdition
Je vois la célérité, avec laquelle nous vieillissons
Je crois en la pérennité des instants que nous saisissons?
Quel est le moteur de ma vie? Mes rêves ou mes addictions?
La nature a son avis sur les rêves que nous bâtissons
Pour ne pas finir névrosés, il ne faut pas que l'on se freine
Alors ayons des rêves osés
Pas de temps pour une once de peine

Face à son sort, en cage, comme cette hirondelle
Jusqu'à la mort, vivons comme des immortels
Ne pas vivre par peur de périr est insensé
Ne pas aimer par peur de souffrir est inventé
Je suis déconcerté par les strass du monde à en pâlir
Je suis intéressé par l'espace qu'une onde peut envahir
Beaucoup de plaies à panser que je noie dans l'horizon
Je cherche en moi les pensées qui me procurent des frissons
À nouveau, les saisons iront aux grès des vents
À nouveau, les campagnes de vie se parfumeront
Tôt ou tard, nous aurons appris à nos dépends
Tôt ou tard, nous saurons apprécier le présent
Est-ce que trop analyser, m'empêche de ressentir?
Est-ce que la nature permet de mieux se repentir?
On dit que le temps passe vite
Que tout va trop lentement
Grandir c'est trop rapide
Mais murir ça met du temps

Le temps est le poison
Mais aussi l'antidote
Il est source de bien des peines
Et des pommades qui les consolent
Le vent et les moussons
Les feuilles qui virevoltent
Conduisent vers les plaines
Les nomades et leurs boussoles
Comme si s'éloigner de ses proches
Rapprochait de soi même
Comme si se vider de ses poches
Allégeait ses problèmes
Voyager pour l'expérience, les fous rires les dilemmes
Prodiguer la bienveillance, les sourires les poèmes
Je partage sans relâche efficacement mes phases
Qui s'attachent dans ton âme, préparons nos bagages
Partons à l'abordage, du meilleur des présages
Les minutes qui détalent sont du meilleur cépage
Combien de pas faut-il faire pour se sentir avancer?
Ne pas perdre son temps? Ne pas aller trop vite?
Découvrir des univers sans trop s'éparpiller
Garder l'esprit ouvert, et les rêves utopiques



Credits
Writer(s): Hugo Gandon
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