Des piges
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
J'aimerais tant partir, partir ailleurs ou en fumée
Je n'ai appris d'aucune erreur, en ai-je seulement assumées
Sombre, comme les quartiers du croissant pauvre
La rage qu'on porte nous ferait rugir comme trois cent fauves
Ça fait froid dans l'dos, ouais ça fait froid dans l'dos
On s'embrouille en famille pour pas grand-chose
Un salaire, un loyer, il ne reste pas grand-chose
Une vie, un boulot, il ne reste pas grand-chose
Je n'croyais pas en moi, valait mieux croire en d'autres
L'as-tu vue briller cette étoile fantôme
Errer sans destin tel un roi sans trône
Ou rester planté là comme un flamand rose
Chanter le blues des villes, hein, pas étonnant si les couz dépriment
Je n'en veux plus à personne
Le passé m'épie, le miroir me sermonne
J'ai pigé, c'est de ma seule faute si je me sous-estime
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
Famille resserrée, mes amis sont mes parents proches
L'un d'eux m'a dit un homme ne marche pas sans lame en poche
Planquée dans ma veste
Qui de dieu de la providence préserve des fautes si dans l'action le cran m'arrête
Dix-huit dix-neuf piges, tu t'en souviens, le temps nous tient
Roule des spliffs des mécaniques, les p'tites meufs kiffent
Aujourd'hui le réveil sonne à six heures dix
Le réel nous rattrape comme la peine qu'un dealer risque
Le monde à nos pieds, sans même s'en apercevoir
Prêt à faire la guerre ce soir, tu m'as sorti de merdes noires
L'insouciance pour trésor dans le creux d'la paume
Presqu'inséparables comme deux atomes
C'était la pure défonce depuis l'époque rien n'a changé
Pas mêmes les trottoirs sur lesquels j'use mes pompes
Rêve-t-on en vain que les murs s'effondrent
Seul face à moi-même
Je n'creuserais pas si j'n'avais plus d'réponse
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
Des piges et des piges, des piges, des piges
J'aimerais tant partir, partir ailleurs ou en fumée
Je n'ai appris d'aucune erreur, en ai-je seulement assumées
Sombre, comme les quartiers du croissant pauvre
La rage qu'on porte nous ferait rugir comme trois cent fauves
Ça fait froid dans l'dos, ouais ça fait froid dans l'dos
On s'embrouille en famille pour pas grand-chose
Un salaire, un loyer, il ne reste pas grand-chose
Une vie, un boulot, il ne reste pas grand-chose
Je n'croyais pas en moi, valait mieux croire en d'autres
L'as-tu vue briller cette étoile fantôme
Errer sans destin tel un roi sans trône
Ou rester planté là comme un flamand rose
Chanter le blues des villes, hein, pas étonnant si les couz dépriment
Je n'en veux plus à personne
Le passé m'épie, le miroir me sermonne
J'ai pigé, c'est de ma seule faute si je me sous-estime
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
Famille resserrée, mes amis sont mes parents proches
L'un d'eux m'a dit un homme ne marche pas sans lame en poche
Planquée dans ma veste
Qui de dieu de la providence préserve des fautes si dans l'action le cran m'arrête
Dix-huit dix-neuf piges, tu t'en souviens, le temps nous tient
Roule des spliffs des mécaniques, les p'tites meufs kiffent
Aujourd'hui le réveil sonne à six heures dix
Le réel nous rattrape comme la peine qu'un dealer risque
Le monde à nos pieds, sans même s'en apercevoir
Prêt à faire la guerre ce soir, tu m'as sorti de merdes noires
L'insouciance pour trésor dans le creux d'la paume
Presqu'inséparables comme deux atomes
C'était la pure défonce depuis l'époque rien n'a changé
Pas mêmes les trottoirs sur lesquels j'use mes pompes
Rêve-t-on en vain que les murs s'effondrent
Seul face à moi-même
Je n'creuserais pas si j'n'avais plus d'réponse
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
J'ai pigé, j'crois que j'ai pigé
Des piges et des piges, des piges, des piges
Credits
Writer(s): Thomas Georges H Roosen, Martin Wastiaux
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