ASSIS SOUS UN CHÊNE
J'étais bien en peine, assis sous un chêne
Quand vint une dame, je fus sous le charme
Sous un saule pleureur, là, j'ouvris mon cœur
Derrière un sapin, je lui pris la main
Nous ne sommes pas de bois, alors pourquoi, pourquoi pas
Si l'on prenait tous deux racine pour que s'unissent nos résines
Nous ne sommes pas de bois, alors pourquoi, pourquoi pas
C'est tout votre être qui me branche, revoyons-nous dimanche
Puis vint le printemps, les cerisiers blancs
Les doutes s'achèvent quand monte la sève
Là, on a croqué, le fruit du pommier
Deux cœurs enlacés sur un tronc gravé
Nous étions faits du même bois qui se brûle en feu d'joie
Et l'on a pris tous deux racine, se sont réunies nos résines
Nous étions faits du même bois qui se brûle en feu d'joie
Ensemble sur la même branche, mon Dieu les beaux dimanches
Et c'est ainsi qu'en toute logique poussa notre arbre généalogique
D'abord Églantine fut l'enfant divine
Puis vint Olivier, l'enfant désiré
Mais pour un troisième, là, j'ai dit, "on freine"
Déjà deux marmots, c'est bien du boulot
J'n'avais pas la langue de bois, est-ce ça qui n'lui plut pas?
La fin de la fable est bien misérable
J'n'avais pas la langue de bois, est-ce ça qui n'lui plut pas?
Car tel un prunier, mon cœur fut secoué
D'apprendre et j'en tremble que j'étais trompé
Dès lors, être ensemble fut un peu plié
Nous avons coupé nos racines, dans ces cas, on s'résigne
Comme deux prises qui s'débranchent, adieu les beaux dimanches
J'étais bien en peine, assis sous un chêne
Quand vint une dame, je fus sous le charme
Quand vint une dame, je fus sous le charme
Sous un saule pleureur, là, j'ouvris mon cœur
Derrière un sapin, je lui pris la main
Nous ne sommes pas de bois, alors pourquoi, pourquoi pas
Si l'on prenait tous deux racine pour que s'unissent nos résines
Nous ne sommes pas de bois, alors pourquoi, pourquoi pas
C'est tout votre être qui me branche, revoyons-nous dimanche
Puis vint le printemps, les cerisiers blancs
Les doutes s'achèvent quand monte la sève
Là, on a croqué, le fruit du pommier
Deux cœurs enlacés sur un tronc gravé
Nous étions faits du même bois qui se brûle en feu d'joie
Et l'on a pris tous deux racine, se sont réunies nos résines
Nous étions faits du même bois qui se brûle en feu d'joie
Ensemble sur la même branche, mon Dieu les beaux dimanches
Et c'est ainsi qu'en toute logique poussa notre arbre généalogique
D'abord Églantine fut l'enfant divine
Puis vint Olivier, l'enfant désiré
Mais pour un troisième, là, j'ai dit, "on freine"
Déjà deux marmots, c'est bien du boulot
J'n'avais pas la langue de bois, est-ce ça qui n'lui plut pas?
La fin de la fable est bien misérable
J'n'avais pas la langue de bois, est-ce ça qui n'lui plut pas?
Car tel un prunier, mon cœur fut secoué
D'apprendre et j'en tremble que j'étais trompé
Dès lors, être ensemble fut un peu plié
Nous avons coupé nos racines, dans ces cas, on s'résigne
Comme deux prises qui s'débranchent, adieu les beaux dimanches
J'étais bien en peine, assis sous un chêne
Quand vint une dame, je fus sous le charme
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