Butare
Un rayon de soleil, le coq, le balai qui gratte
Dehors, plein de bruits qui courent
Dans la cour, le chien à trois pattes
Margarine et pain trempés dans du thé pour petit déjeuner
La maison s'éveille et mamie sert le lait
Aux murs Marie, doux Jésus, fils de Dieu le Père
Et toujours en continu la radio déblatère
Sur un napperon, vase de fleurs en plastique
Tu égrènes ton chapelet, mamie, t'énumères tes principes
Le respect, la famille, le mariage
Le jacaranda en fleur déploie son ombrage
C'est pas une chanson triste
C'est juste un temps d'arrêt
Une journée à Butare
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han-han
Han-han-han, han-han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han-han
Han-han-han, han-han
Midi pile, sonne l'Angélus
Et le fond de l'air sent l'eucalyptus
On part en promenade sous la voûte des arbres
Je t'emmène en balade sur le grand boulevard
Quand ton visage sévère se fend d'un sourire
Les jacarandas se mettent à fleurir
J'voudrais tout savoir d'un grand-père que j'connais pas
Y a des absents que tu ne racontes pas
Et l'après-midi s'épuise lentement
Aujourd'hui encore ton visage me manque
C'est pas une chanson triste
C'est juste une pause, un temps d'arrêt
Une journée à Butare
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Le soleil se couche, Dieu rentre au Rwanda
Le ciel a des teintes mauves jacaranda
Quand les chauves-souris commencent leur raffut
C'est l'heure des lumières blafardes qui s'allument
Dans ta grande maison où tombe la nuit
Passe à l'improviste quelques amies
Un thé citronnelle, une mousse Amstel
On parle tout bas, d'untel et untel
Demain, je repars vers la France lointaine
Tu vas me manquer mamie, comme je t'aime
Comme je t'ai aimée toutes ces années
C'est pas une chanson triste, c'est un temps d'arrêt
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
C'est calme chez mamie
On s'est pas vraiment occupés du jardin
Y a toujours une brouette qui traîne
Il y a le bruit des oiseaux, des coqs alentour
Y a l'odeur des eucalyptus et la brume de Butare
De la buée qui sort de la bouche
Le bout du nez qui refroidit
Le rose du ciel matinal
Les portes qui grincent et les gens qui chuchotent
Elle a toujours des pyjamas démodés à souhait
Ce qu'on voit dans les vieux films, dans les westerns
Mamie, elle met toujours un filet sur la tête pour dormir et souvent, des bigoudis
Quand elle fait des mouvements éreintants pour une femme de son âge
Comme enlever ses chaussures, ou à la fin d'une longue journée
Quand elle sent tout son dos se raidir en s'asseyant sur le lit
Elle ponctue le mouvement avec un "ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah"
Mamie chauffe un peu d'eau le matin
Qu'elle mélange à de l'eau fraîche pour qu'on puisse se laver
Parce que, il fait frais le matin, à Butare
Dehors, plein de bruits qui courent
Dans la cour, le chien à trois pattes
Margarine et pain trempés dans du thé pour petit déjeuner
La maison s'éveille et mamie sert le lait
Aux murs Marie, doux Jésus, fils de Dieu le Père
Et toujours en continu la radio déblatère
Sur un napperon, vase de fleurs en plastique
Tu égrènes ton chapelet, mamie, t'énumères tes principes
Le respect, la famille, le mariage
Le jacaranda en fleur déploie son ombrage
C'est pas une chanson triste
C'est juste un temps d'arrêt
Une journée à Butare
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han-han
Han-han-han, han-han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han-han
Han-han-han, han-han
Midi pile, sonne l'Angélus
Et le fond de l'air sent l'eucalyptus
On part en promenade sous la voûte des arbres
Je t'emmène en balade sur le grand boulevard
Quand ton visage sévère se fend d'un sourire
Les jacarandas se mettent à fleurir
J'voudrais tout savoir d'un grand-père que j'connais pas
Y a des absents que tu ne racontes pas
Et l'après-midi s'épuise lentement
Aujourd'hui encore ton visage me manque
C'est pas une chanson triste
C'est juste une pause, un temps d'arrêt
Une journée à Butare
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Le soleil se couche, Dieu rentre au Rwanda
Le ciel a des teintes mauves jacaranda
Quand les chauves-souris commencent leur raffut
C'est l'heure des lumières blafardes qui s'allument
Dans ta grande maison où tombe la nuit
Passe à l'improviste quelques amies
Un thé citronnelle, une mousse Amstel
On parle tout bas, d'untel et untel
Demain, je repars vers la France lointaine
Tu vas me manquer mamie, comme je t'aime
Comme je t'ai aimée toutes ces années
C'est pas une chanson triste, c'est un temps d'arrêt
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han, han, han
Han-han-han, han
Han-han-han, han, han
Han-han-han, han, han
C'est calme chez mamie
On s'est pas vraiment occupés du jardin
Y a toujours une brouette qui traîne
Il y a le bruit des oiseaux, des coqs alentour
Y a l'odeur des eucalyptus et la brume de Butare
De la buée qui sort de la bouche
Le bout du nez qui refroidit
Le rose du ciel matinal
Les portes qui grincent et les gens qui chuchotent
Elle a toujours des pyjamas démodés à souhait
Ce qu'on voit dans les vieux films, dans les westerns
Mamie, elle met toujours un filet sur la tête pour dormir et souvent, des bigoudis
Quand elle fait des mouvements éreintants pour une femme de son âge
Comme enlever ses chaussures, ou à la fin d'une longue journée
Quand elle sent tout son dos se raidir en s'asseyant sur le lit
Elle ponctue le mouvement avec un "ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah"
Mamie chauffe un peu d'eau le matin
Qu'elle mélange à de l'eau fraîche pour qu'on puisse se laver
Parce que, il fait frais le matin, à Butare
Credits
Writer(s): Gael Faye, Guillaume Poncelet, Igor Ramonatxo
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