Rose nuit - Live

À s'offrir comme on consomme
À s'aimer comme on jalouse
Moi, l'amour jamais ne pardonne
Comme Dieu mon cœur réprouve
Le bris des promesses éternelles
Et les adieux couleurs vermeilles
Moi qui ne peux plus dire je t'aime
Que comme tournent les ritournelles

Et tout mon regret, j'crois pas
Que le vent l'emportera
Moi, ma Marianne est partie
Me laissant mourir dans l'oublie
Pour une soirée, pour une nuit
Pour une fille oubliée depuis

Moi qui ne sais plus faire confiance
Moi qui a crucifié mon amour
Moi qui l'a pendu sous une croix
Qui l'a noyé dans le vin rouge
Divine peine, divine sentence
Pour une âme pleine de chagrin
Que de voir son amour se perdre
Faire de l'enfer son quotidien

S'il pleut toujours sur nos amours
À en moissonner la haine
À assombrir les beaux jours
Et puis à déchirer le ciel
De tous les anges, de tous les saints
De tous les Dieux, toutes les putains
J'aurais dû te choisir, je crois
Quitte à sonner le son du glas

S'il pleut toujours sur nos amours
À en moissonner la haine
À assombrir les beaux jours
Et puis à déchirer le ciel
Je peux partir, car tu t'en fous
Je peux mourir seule sur ma croix
Moi qui n'a jamais su aimer
Aucune autre folle que toi

Entre mensonges, entre foi
Entre les ronces, entre les croix
Je t'ai attendu, j'ai menti
Perdu confiance, bien sûr trahi
Mais de tout mon amour pour toi
À ta mémoire, jamais n'oublie
Le tragique et la jalousie
Qui ont consumé nos envies

Tu sais, je ne sais plus écrire
Que lorsque mon cœur s'abandonne
À Notre-Dame-Mélancolie
À toutes les autres madones
À celles qui pleurent, se lamentant
Celles dont le cœur est lacérant

Moi qui ne sais plus faire confiance
Moi qui a crucifié mon amour
Moi qui ne parle que de moi
À en oublier mon amour
Je ne suis pas fille de personne
Je suis la pluie, je suis vergogne
Fille du soucie
Fille du remords
Frère des colères et de la (mort)

S'il pleut toujours sur nos amours
À en moissonner la haine
À assombrir les beaux jours
Et puis à déchirer le ciel
De tous les anges, de tous les saints
De tous les Dieux, toutes les putains
J'aurais dû te choisir, je crois
Quitte à sonner le son du glas

S'il pleut toujours sur nos amours
À en moissonner la haine
À assombrir les beaux jours
Et puis à déchirer le ciel
Je peux partir, car tu t'en fous
Je peux mourir seule sur ma croix
Moi qui n'a jamais su aimer
Aucune autre folle que toi



Credits
Writer(s): Jonathan Siegel
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