Davina

Je suis rentré dans le précipice, une nuit obscure se lève
Je crois bien que c'est mon solstice, je crois bien que c'est ma seule trêve
Davina, sommeille, davina, se réveille
Et je crois bien, que je suis sur une rampe branlante
Jusqu'à ce que, plonge
Tes souvenirs, dans mon regard
Directement avide, vraisemblablement incapable
De laisser partir nos désirs amendables
Je suis las, je suis largué, au bout de la falaise
Mes mots se jettent, tonne l'orage, grondent les mers
Gronde la joie d'une silhouette éphémère
Je reste strictement, à mon emplacement sous tes paupières
Accolade, accolée, des slows sous des feux de paille
Je brûle encore, ensorcelé, difficile d'écrire sa propre histoire en solitaire
Quand plusieurs veulent vous voir plus bas que terre
Mais je prends pouvoir, au nom des quatre accords je suis d'accord

Davina m'a fait grandir
Je vais m'élever aux centièmes, je prends du galon
Dans l'écriture je pèse toujours autant qu'un taulier, sans cellier
Je me rapproche plus de Dieu que des témoins devant ta porte
Les jaloux me font marrer, complexent par leurs vies sans saveur
Obligés d'essayer de briser le peu de la tienne
Mais retourne-les et ils écouleront de la tristesse, à ne plus finir par les peiner
Je suis en pleine altération
Je vais me consumer jusqu'à m'oblitérer
Jusqu'à ce que j'implose dans la foule
Jusqu'à ce que ces voix cessent de s'amplifier
Jusqu'à ce que davina
Entende que je ne la remercierai jamais assez
Jusqu'à ce qu'il me reste une goutte de sang
Pour pouvoir m'exprimer au monde entier
Qu'il est possible, de fabriquer sa vie en fonction d'une leçon
D'un sourire ou d'une imagination
Je suis à peine à un huitième du centième
Du plein potentiel de mes capacités
Je finirai que vous le vouliez ou non par tous vous bluffer

Et je n'écoute plus que mon ajna
L'humanité en perdition dans les bas-fonds de mes pires concessions
Traitez-moi de rageux
Ce serait être jaloux de votre médiocrité
Jusqu'à l'insomnie, jusqu'à en crever, jusqu'à ce que j'insiste
De prôner que ce monde pourrait un jour rêver la paix et tout ce qui en découle
Jusqu'à ce que je finisse de battre le pavé de bas en haut
Jusqu'à ce que je m'écroule, je vais lâcher les chiens, sur le monde entier
Aussi hypnotique que le feu, je vais brûler jusqu'à l'agonie
Jusqu'à ce qu'ils entendent leurs médisances et nos cris leurs suriner l'esprit
La folie de deux êtres illumine le ciel, l'univers nous regarde
Mais tu dois te mettre dans la tête
Que plus rien ne sera pareil, plonge
Elle avait les yeux asiatiques, des cheveux artistiques
Un sourire de glace
Mais tu dois te mettre dans la tête
Que plus rien ne sera pareil, danse
Quand les souvenirs restent intacts
Mais que les regards partent en fumée
Ne reste plus que votre voix pour s'exprimer, plonge
Merci de la force que tu m'as apporté
Je sais que maintenant rien est infaisable
Pardon de t'avoir montré mes démons
Il m'était difficile de les contrôler

Paix