Nos étreintes

Elle ne portait rien qu'un cattleya
Sur sa peau claire
Quelques doutes accrochés au
Creux de ses bras et des mystères
Tout se confiait en un silence
Suspendu à ses yeux
Qui s'effilent déjà, au désordre du temps
Comme un adieu

OH-OH-OH-OH-OH tout est doux
Quand la nuit
Nous oublie

Elle apportait à son cou enlacé
Le parfum d'un ailleurs
Qu'elle répandait d'un sourire léger
Sur les bords de mon cœur
Tout s'amplifiait dans le calme assuré
D'une évidence nue
Qui s'éraille pourtant à l'écho oublié
Des espoirs déçus

OH-OH-OH-OH-OH tout est doux
Quand la nuit
Nous oublie

Toutes tes étreintes sont une fin du monde
Car dans nos mains, nous tenons les secondes
Avant qu'elles ne tombent
Avant qu'elles ne tombent

Elle emmenait, de ses doigts aiguisés
Mes soupirs et mon âme
Qui chavirait à l'ardeur endiablée
De ses boucles de flammes
Que pèse l'instant, que flottent les corps
Que l'esprit s'alourdisse
Tout ne dure qu'un instant, quant au pli de l'espace
Nos étreintes se brisent

OH-OH-OH-OH-OH tout est doux
Quand la nuit
Nous oublie

Toutes tes étreintes sont une fin du monde
Car dans nos mains, nous tenons les secondes
Avant qu'elles ne tombent
Avant qu'elles ne tombent

Elle ne portait rien
(HU-HU-HU-HU-HUM HU-HUM)
(HU-HU-HU-HU-HUM HU-HUM)

Toutes tes étreintes sont une fin du monde
Car dans nos mains, nous tenons les secondes
Avant qu'elles ne tombent
Avant qu'elles ne tombent
Toutes nos étreintes sont une fin du monde
(HU-HU-HU-HU-HUM HU-HUM)