Bpm

J'me demande si j'suis flemmard
Ou si mes faiblesses me contrôlent
Mes démons sapent ma discipline
Mais j'veux le plus grand rôle

Mes facettes dans l'miroir
Je suis le bien je suis le mal
Que j'vois en moi j'suis isolé quand l'enfer m'guette
Personne m'arrête

C'est drôle
Jme dis qu'ma force est pour les autres
Mais mes faiblesses restent miennes
J'veux donner d'l'aide mais j'en accepte pas

J'veux pas qu'on m'voit
Quand mes bassesses me viennent
Suis-je un humain acceptable
Ou un irrécupérable

Je vogue le vague à l'âme
Navigue sur mes contradictions
Je vote contre l'achat
D'une inutile aviation

J'crois la conscience du pouvoir
Est pouvoir
J'avance avec les penchants d'Isildur
J'me sens coincé dans mes limites

Pourquoi je perds mon temps?
J'ai plus d'recul
Au corps à corps avec mes mauvaises habitudes
Même plus d'amour juste du plaisir

Des impulsions dans le vide
J'me demande ce que j'construis
Quand j'vois qu'c'est rien
Que j'approche du néant, j'ai peur d'être fainéant

Encore dépendant de mon gland
Je prends mes peurs à contre-temps
Y'a pas d'agenda brouillon maximum
J'agence l'esprit quand je m'écris

Je manque de skills
Alors je mets rimes dans mon récit
Débrouillard cherchant un optimum
Du style quand j'me confie

Car j'fais que d'te compter ma vie
Et ses défauts
Procrastineur à mort
Je me projette devant sa faux

Motivé q'par formes et sommes
Ou par ma faim
Dis moi quand on décolle
J'me suis préparé au summum

Je mène mon train de vie entre 60 et 128
BPM, jour ou nuit je ride tranquille
C'était elle qui animait mes fantaisies
Elle cabosse mon parcours je prends la bosse puis j'atterris

Bonne et belle, je prie mercure car j'aimerai qu'on s'envoie
En l'air puis j'redescends sur terre et j'analyse son style
La journée se termine mon âme s'éveille quand dort la ville
Les lumières dans la nuit éteignent mes envies les plus vils

J'aime trop quand l'flow enchaîne
J'entraine mes phases, structures mon phrasé
Le style au texte comme leur leggins ou jeans
J'en reste charmé

Leurs formes sont bien trop chant-mé
La mienne vient s'en inspirer
Les pulsions qu'ça provoque j'les utilise
Pour me dépasser

J'aime trop voir le flow danser
Un plan un séquence sans fin
Débridé du nombre d'interprètes
L'éternité dans un instant y'a qu'moi qui m'en éloigne

Faut que j'me soigne
Pourquoi j'mets l'important de coté
J'perds mes priorités
Faut que j'révise mes intérêts

Je kiffe le rap
J'me suis épris de son essence
Ça reste un amour grandissant
Et ce depuis l'adolescence

Je kiffe cette Energie
Je la trouve authentique
J'peux voir au delà des apparences
Je kiffe le rap car il me capt-ive

Et s'autolégitime
Est auto-suffisant
Pas automatique dans
Ses rimes et parfois répétitif

Dans tes enceintes dans ton auto
Une voix et un fichier audio
C'est tout ce qu'il me faut, tu vois t'as tout
C'qu'il t'faut le reste c'est d'la motiv'

Qu'tu sois connu
Ou que tu t'sentes exclu
C'est là que t'évacues tes peines
Quand t'es vaincu

Par la vie et ses aléas
Quand t'es perdu, trop têtu ou confus
Le rap façonnera ton état
M'as tu bien entendu?

T'échapperas pas au rap
Tant qu't'aime le langage et son flux
Sache-le, le rap est le pouvoir rendu
À l'individu

La parole est reine
Et s'offre à toi sur une instru
Sauras-tu en faire une vertu
Avant qu'ton histoire se ponctue

Je mène mon train de vie entre 60 et 128
BPM, jour ou nuit je ride tranquille
C'était elle, qui habitait mes rêveries
Elle cabosse mon discours je pousse le vice et son débit

Elle est mienne, j'use de logos car j'aimerai recréer la terre
Puis j'reviens à ma tête et j'analyse mes dires
La journée se termine mon âme s'éveille quand dort la ville
Les lumières dans la nuit éteignent mes envies les plus viles



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