S'en Remettre
S'y remettre. S'en remettre. Je m'en remets aux mots
Je profite d'un bout de papier blanc
Et du peu d'encre qu'il reste dans mon stylo
Une couleur rouille serait judicieuse
Mélangée à de l'huile de coude
Relancer la machine. Je suis la machine
Une machine obsolète? J'en serais triste, j'aime écrire
On verra. Posons les mots et nous verrons
5 Je en quelques dizaines de mots
Début bancal, contrasté
Écrire pour quoi? Passer le test que l'on s'inflige à soi-même?
Pour dire des choses? Mais quoi
Des complaintes, des humeurs, des constats
Des pirouettes pauvres et inutiles, des jeux de mots
Mais pas de politique. Surtout pas de politique
On reste phatique et on flirte avec la poésie
Et je finirai bien par parler d'Elle
Il y a toujours un Elle. Parlons d'Elle
Cette volupté gazeuse, quelque peu fantomatique
Un visage escalier sur un corps trop jeune pour le mien
Pour mes mains tâchées, gercées, abîmées
Certes une bonne poigne
Mais destinée à des anses en osier, et non de chair
Se contenter des abricots du marché dominical
Dieu merci mes yeux fonctionnent
Alors je la regarde, par intermittence
Quand ce n'est pas douteux, ni inconvenant. Je la mate
Et quand son regard daigne croiser le mien, je souris, assurément
Je lui souris, sans équivoque, le regard simple d'une âme étourdie, séduite
Son regard ne fait que passer, mais je ne suis plus pressé. Il repassera
Je vais prendre mon mal en patience
Je m'en remets aux maux, de bide comme de cœur
Je profite d'un bout de papier blanc
Et du peu d'encre qu'il reste dans mon stylo
Une couleur rouille serait judicieuse
Mélangée à de l'huile de coude
Relancer la machine. Je suis la machine
Une machine obsolète? J'en serais triste, j'aime écrire
On verra. Posons les mots et nous verrons
5 Je en quelques dizaines de mots
Début bancal, contrasté
Écrire pour quoi? Passer le test que l'on s'inflige à soi-même?
Pour dire des choses? Mais quoi
Des complaintes, des humeurs, des constats
Des pirouettes pauvres et inutiles, des jeux de mots
Mais pas de politique. Surtout pas de politique
On reste phatique et on flirte avec la poésie
Et je finirai bien par parler d'Elle
Il y a toujours un Elle. Parlons d'Elle
Cette volupté gazeuse, quelque peu fantomatique
Un visage escalier sur un corps trop jeune pour le mien
Pour mes mains tâchées, gercées, abîmées
Certes une bonne poigne
Mais destinée à des anses en osier, et non de chair
Se contenter des abricots du marché dominical
Dieu merci mes yeux fonctionnent
Alors je la regarde, par intermittence
Quand ce n'est pas douteux, ni inconvenant. Je la mate
Et quand son regard daigne croiser le mien, je souris, assurément
Je lui souris, sans équivoque, le regard simple d'une âme étourdie, séduite
Son regard ne fait que passer, mais je ne suis plus pressé. Il repassera
Je vais prendre mon mal en patience
Je m'en remets aux maux, de bide comme de cœur
Credits
Writer(s): Paul Beneteau
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