Mausolée
Des cordes sortent de ma gorge
Je m'en sers mal, elles écorchent
Des phrases aveugles ou des mots borgnes
Mes idées louchent si tu me lorgnes
Je veux que tes paroles ressemblent
À l'intérieur du mausolée
Dans lequel trotteront à l'amble
Des mésanges aux ailes collées
Alors répands sur des plaies amples
Des mots d'ange et de mots salés
Pour rappeler au mort qui tremble
Qu'ailleurs la douceur est allée
Des bras me sortent des épaules
Entourant ton visage gravé
Dans une musique qui s'étiole
S'évade un peu puis disparaît
Ta voix exporte des linceuls
Renfermant ces caresses ratées
Des hurlements dits de nous seuls
Les tremblements de ta trachée
Des os me poussent sous la peau
Ils me font mal, je les supporte
Pour deux ecchymoses qu'on se forge
J'entends quatre lèvres emportées
Tes cheveux sortent de mes manches
Qu'ils s'allongent pour qu'à des milliers
De kilomètres, je m'y épanche
Sans mots pour être reliés
Que reposant sous terre tu tendes
L'oreille, même à deux cents milliers
De kilomètres, que je rampe
La nuit par peur de t'éveiller
Des bras me sortent des épaules
Entourant ton visage gravé
Dans une musique qui s'étiole
S'évade un peu puis disparaît
Ta voix exporte des linceuls
Renfermant ces caresses ratées
Des hurlements dits de nous seuls
Les tremblements de ta trachée
Des bras me sortent des épaules
Des bras me sortent des épaules
Je m'en sers mal, elles écorchent
Des phrases aveugles ou des mots borgnes
Mes idées louchent si tu me lorgnes
Je veux que tes paroles ressemblent
À l'intérieur du mausolée
Dans lequel trotteront à l'amble
Des mésanges aux ailes collées
Alors répands sur des plaies amples
Des mots d'ange et de mots salés
Pour rappeler au mort qui tremble
Qu'ailleurs la douceur est allée
Des bras me sortent des épaules
Entourant ton visage gravé
Dans une musique qui s'étiole
S'évade un peu puis disparaît
Ta voix exporte des linceuls
Renfermant ces caresses ratées
Des hurlements dits de nous seuls
Les tremblements de ta trachée
Des os me poussent sous la peau
Ils me font mal, je les supporte
Pour deux ecchymoses qu'on se forge
J'entends quatre lèvres emportées
Tes cheveux sortent de mes manches
Qu'ils s'allongent pour qu'à des milliers
De kilomètres, je m'y épanche
Sans mots pour être reliés
Que reposant sous terre tu tendes
L'oreille, même à deux cents milliers
De kilomètres, que je rampe
La nuit par peur de t'éveiller
Des bras me sortent des épaules
Entourant ton visage gravé
Dans une musique qui s'étiole
S'évade un peu puis disparaît
Ta voix exporte des linceuls
Renfermant ces caresses ratées
Des hurlements dits de nous seuls
Les tremblements de ta trachée
Des bras me sortent des épaules
Des bras me sortent des épaules
Credits
Writer(s): Rémi Cresta
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