Convalescence

Des âmes perdues, la tristesse te tue mais faut trouver ce courage
D'arpenter les rues, affronter les jugements, au final traverser l'orage
Schémas de pensées tristes et cheum, autant rester sur sa playstation
C'est dingue mais faut que la vie te blesse pour qu'elle puisse te montrer tous ses charmes

Tout s'échange, dans la masse, tout se consomme, dans la masse
Tout s'aère, sans la masse, tout est binaire pour la masse
L'impression d'être cynique, si ce n'est que, je m'en voudrai à mort si c'est le cas
Triste manichéisme qui nous divise, soit tu résistes, soit tu suces des queues
Je crache du feu, crache ton venin, je me dis que, mes problèmes sont bénins
Chab mes yeux, regard de félin, dans les cieux, je ride un zeppelin
Chacun sa réponse, chacun sa dépense, la voûte céleste pour seule limite
Mais le seum s'immisce, les hommes s'imitent, et s'ils s'y mettent, c'est la fin si vite
Ou la guerre civile, faudra rendre les coups, quand il sera trop tard pour rendre des comptes
Des héros peuvent finir la corde au cou, petit maintenant c'est fini le temps des contes
Fini le diadème, les porcs t'emmènent, il serait temps que la justice se ramène
Je dis ce que je pense j'm'en fiche que t'aime, IGPN, j'entends Canis canem
Pour prendre de la hauteur je téma les atlas, y'en a qui se détruisent au zetla
N'oubliez pas que vous êtes l'autre, qu'avec une simple projection vous êtes loin
Je regarde les hommes, droit dans les yeux, je m'attends à être trahi par l'un deux
Téma les sommes, là je m'en veux, j'ouvre les yeux quand j'en parle à Dieu
Au bord du rêve, mes yeux s'ouvrent, puis se ferment faut que je sorte du réel
L'esprit esseulé, mais faut je m'accroche, comme si j'étais le seul être torturé
Image rémanente dans l'encéphale, sur le texte faut qu'elle tape assez fort
Ouais faut que je fasse des métaphores, pour te dire que je me suis cassé le crâne
Je me suis perdu comme pas deux, comme quand j'étouffe dans la foule de Part Dieu
Je me le suis pas redit, pour le paradis faudrait un jour que j'accepte mon pardon
Heureusement que je l'ai, heureusement que je l'aime, prends soin de moi même si tu quittes cette
Terre
Tu n'es pas éternelle, comme le paternel, désolé de vous avoir causé assez de torts
Heureusement que je l'ai, heureusement que j'aime, quand j'ai plus soutien à cause de ma peine
Le cœur en panne, faut le relancer, à moi de construire maintenant que le soleil se lève
Période charnière, le temps changent, faut que certaines idées prennent la tangente
Je fais pas de leçon, je fais pas de le-sa, je fais ce que je peux: situation urgente
Respecte ta sœur, respecte ta mère, fais la même chose pour une inconnue
On est ensemble, tous dans le même but, mais elle perd la face si tu lui touches le cul
Remballe tes mains, tes idées de merde, tu perds la face si tu lui touches le cul
T'es pas tout seul, la crois pas faible, elle t'arrache ta face si tu lui touches le cul

Tout s'achète, dans la masse, tout se consume, dans la masse
Tout s'allège, sans la masse, tout est risible pour la masse
Tout n'est pas si simple, à quoi ça sert, pourquoi suivre le sens de la partition
Comment faire? Comme dans le foot, pour gagner pas besoin de trop de possession
Je me contente de peu, c'est pareil pour l'après, je sais que mes actes auront forcément un prix
Je fais la balance, entre bien et mal, mais bien des fois je retiens mal ce que j'ai appris
Moi dans tout ça, je suis qu'un homme, à peine mature, qui n'est que passager
Sur cette Terre j'ai préféré, me construire plutôt que de me chercher



Credits
Writer(s): Mehdi Agoune
Lyrics powered by www.musixmatch.com

Link