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La tristesse au soleil n'a pas de parapluie
Et c'est les côtes amères que je ressens la vie
Fatiguée par la mer fatiguée par l'envie
Je traîne ma langueur sans brindille et sans nid

Il y a les jours aussi où les vagues s'entrelacent
Les jours où par hasard les vertiges disparaissent
Les jours où même bancale ma faiblesse se défend
Amour eau et ivresses j'en fais un banc

J'ai faim J'en veux j'ai faim j'en veux
J'me suis trompée souvent
J'ai faim J'en veux j'ai faim j'en veux

La tête au vent
Les mains usées
Mon front salé lave ses tourments

La tête au vent
Les mains salées
Mon cœur usé reprend de l'élan

La tête au vent
Les mains usées
Mon front salé lave ses tourments

La tête au vent
Les mains salées
Mon cœur usé reprend de l'élan

Quand j'pleure quand j'ris
Quand j'rêve d'être en vacances des lourdeurs de l'esprit
Comme j'aime l'extraordinaire qui si souvent s'enfuit
Mon corps ne sert à rien Ni aux jours ni aux nuits

J'ai des mots dans la tête et du feu dans les yeux
J'voudrais que ce soit une fête j'voudrais trouver du bleu
J'aimerais bien qu'un matin ta peau nue me caresse
On ne dit oui qu'à deux même sourire même adresse

J'ai faim J'en veux j'ai faim j'en veux
J'me suis trompée souvent
J'ai faim J'en veux j'ai faim j'en veux

La tête au vent
Les mains usées
Mon front salé lave ses tourments

La tête au vent
Les mains salées
Mon cœur usé reprend de l'élan

La tête au vent
Les mains usées
Mon front salé lave ses tourments

La tête au vent
Les mains salées
Mon cœur usé reprend de l'élan

Vacante pliée maudite brûlante aussi dormante aussi
Je crie en permanence dans un bois interdit
J'écoute la bohême les fleurs la nostalgie
Et me roule dans l'espace que je me suis construit

Tomber à la renverse en regardant la vie
Comme je vibre comme je tangue comme je suis étourdie
Et comme les pôles s'inversent quand on chante comme un i
J'ai l'impression d'sortir du puits



Credits
Writer(s): Nicolas Bondi, Caroline Morlat Mialaret
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