PEINTURE D'ÉTOILES

J'persévère, mais prend mes distances
Médisant, quasi-sûr que le temps était meilleur à mes dix ans
Long périple, de la campagne à la Medina
Mais disons que je porte les chrysanthèmes avant mois de Mai déjà
Elle et moi, c'est sans émoi
J'suis sensé baiser sans aimer
Sang sur les bras car les règles sont souvent faites pour les soulever
J'reste sous le vent, j'assure les ventes grâce aux rimes riches
Sons sont tous bien ornés
Essaim violent comme asian Green Hornet
Fuck la pitié, les enfers j'y habitait hier
J'veux le roro de Kyrie pour acheter ceux qui riaient
Ce courant d'ère, font envoler les sous, billets, cash
Les oubliés s'cachent, le porte-carte s'appelle les oubliettes
Pas d'caïd, Cal et Kaiido, truite dorée écaillée
Prada comme si j'avais quatre dos, rimes cubiques au cahier
Au studio c'est d'l'art comme Prado, studieux comme Pablo

Quali pour le clan, ceux qui réchauffent même quand il caillait
Quand je pense, à repeindre les toiles
Ses collants effilés comme les étoiles
En détente, sa dentelle me toise
Comme toutes ces fois où je m'allume tous les soirs
Quand je pense, à repeindre les toiles
Ses collants effilés comme les étoiles
En détente, sa dentelle me toise
Comme toutes ces fois où je m'allume tous les soirs
(Tous les soirs, tous les soirs, tous les soirs)

J'ai pas le temps d'écrire mais ce soir j'craque, j'suis endimanché
J'ai la vingtaine je sais qu'le plancher pourrait au pire flancher
J'ai l'objectif dans les pensées, trop éthique j'peux pas pioncer gros c'est dit
Faut que je relativise ma vie oui je me dois d'être honnête
L'impatience est d'or, mes hormones vont faire le premier pas
Le téléphone sonne ne répond pas, j'suis en mode Erdogan
On me dit rétrograde, j'peux pas j'dois partager mon blaze
J'dois parsemer mon calme à rester solo j'ai rencontré mon âme
J'repense aux gens que j'ai rencontré
Ceux qui sont plus là, ceux qui sont toujours à mes côtés
Il y a ceux qui sont bloqués
Il y a ceux qui se marient, ceux qui paniquent, qu'est-ce qu'il m'arrive
Où est-ce que je navigue, perdu dans l'asile j'regarde ces gens fonder une famille
C'est tentant, d'prendre la tangente, mais c'que j'entend,
C'est qu'en entrant directement, comme un tonton, on peut s'planter pour l'marathon
La vie une courte folie, qui a crée les abysses, qui a crée l'paradis
J'dois lui demander de passer bonjour à mes amis
Et oui des fois tu paniques, devant ce mur infranchissable
Mais je sais que t'as un équipage pour développer une tactique
Alors remonte dans l'habitacle prend le cap du One Piece
Alors regarde toute la montagne que t'as franchi en partie
Quand je pense, à repeindre les toiles
Ses collants effilés comme les étoiles
En détente, sa dentelle me toise

Comme toutes ces fois ou je m'allume tous les soirs
Gros joint je fly
Gros joint je fly
J'suis dans la faille
J'suis dans la faille
Gros joint je fly
Gros joint je fly
J'suis dans la faille

J'ai retroussé les manches, avec l'espoir de pas finir K.O
On fuit le monde qu'on crée, puis on crie car on crée l'chaos
On sait qu'ce monde on l'fume alors j'me pète et j'me repète une garo
Et puis j'y perd un poumon, une forêt que j'remplace pas goudron
Rêve de dessein céleste comme Célébi, en célébrant avec toutes ces odeurs de bile
Nos destins sont si sélectifs je sais, on s'jette dans l'verre
Nous sommes les Hommes qui se recyclent
Le Serpent Monde se mord la queue crois-tu que c'est la fin d'un cycle (boy)
Rires enregistrés comme Sit-com, cite-moi
En Seigneur Sith moi,
Dans les livres d'histoire on nous citera
Estime toi, fuck l'intolérance et les cistes-ra
Assiste à, l'avènement d'nos reufs et d'nos sistas
Rires enregistrés comme Sit-com, cite-moi
En Seigneur Sith moi,
Dans les livres d'histoire on nous citera
Estime toi, fuck l'intolérance et les cistes-ra
Assiste à, l'avènement d'nos reufs et d'nos sistas



Credits
Writer(s): Amin El Haffar
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