Premier pas

Depuis le départ
C'est la foi qui veille, les désirs qui voilent
C'est pour tout mes renois
C'est pour tout mes rebeus
C'est pour tout mes toubabs

Tellement dur de faire le premier pas
Tellement dur de dire ce que l'on pense
Tellement dur de se montrer vulnérable
Tellement dur comme des questions
Qui restent sans réponses
Pourquoi est-ce qu'on plaint des conséquences
Dont on chérit les causes?
Pourquoi est-ce qu'on se plaint des autres
Et l'instant d'après on fait comme les autres?
Pourquoi tant de voiles séparent mon égo
De mes erreurs et de mes fautes?
Pourquoi tant de voiles cachent à nos désirs toutes ces overdoses?
Pourquoi les cœurs fanent quand la routine les arrosent?
Où se trouve le paradis et où se trouve l'enfer?
A vouloir faire mieux je ne sais plus comment faire
D'acier ou de soie on garde encore nos chaînes
Faudra s'amputer les deux mains car la souffrance libère!
Faudra s'amputer les deux mains car la souffrance libère
Petit frère retiens que les remèdes sont souvent très amer
À tout ceux qui arrachent la victoire aux mains de la défaite
Persévère même avec toutes les raisons de perdre
Car pour plaire ils font n'importe quoi avec n'importe qui
Un désert ou ce ne sont plus les corps mais les cœurs qu'on maquillent
Sans le savoir on arrache les pétales et arrose les épines
Mais restons deter loin des excuses qui se multiplient
Car je sais que demain ne sera jamais meilleur qu'aujourd'hui
Rien à faire de tout vos conseils car j'ai déjà la nuit moi
Les fourmis ne font pas de bruit non
Nature humaine sans foi ni loi
Même dans le miroir

Depuis le départ
C'est la foi qui veille, les désirs qui voilent
C'est pour tout mes renois
C'est pour tout mes rebeus
C'est pour tout mes toubabs
Depuis le départ
C'est la foi qui veille, les désirs qui voilent
C'est pour tout mes renoi
C'est pour tout mes rebeus
C'est pour tout mes toubabs