Blanc Bleu
Stef Becker, beatmaker
Au début, tout est blanc, bleu, ensuite, la vie amène les siennes
J'ai peur d'relever les yeux et voir s'y décrocher l'ciel
Thérapie à vie, envieux de ceux qui pensent peu
Avec le temps, j'me méfie d'ceux qui s'approchent, ceux qui s'accrochent
Les reuftons qui ont l'palpitant trop près des poches
Premier billet, 45-9, pas d'45S, j'ai l'esprit des priorités
J'cède rarement à la peur
Mais la peur fait aussi d'moi un homme averti, t'sais qu'on en vaut deux
Avant B-O, j'étais moins popu', moins à la mode
Sans enterrer des os ou des œufs, regarde-moi bien dans les yeux
Tête dans les écouteurs, j'prenais l'40 et l'15, j'ai vu l'amour de mes parents s'éteindre
J'aurai jamais d'relation vraiment stable, j'ai vu l'encre rouge sang au fond d'ma rue déteindre
Ils auraient l'ton moins jovial, si ils connaissaient la vraie guerre
Laisse-nous rire des célébrations, nos caisses en équerre
Et la vie est trop courte, et l'moteur, trop puissant pour rouler à 110 hors agglomération
On met les bâtards en demi-ration, on ferme les robinets
Et j'oublie pas les regards d'avant, les gens qu'on a mis en avant
Qui ont oublié c'qu'on a fait pour eux, comme si c'était du vent
Il s'agit pas d'choisir un camp
Vivre, s'nourrir, boire, fumer, tout dans l'excès
Tomber, s'relever jusqu'à la chute de trop
J'suis peut-être un sale con d'égoïste, j'les ai toutes laissées, le cœur blessé
Un peu d'amertume, et puis l'échec nous stresse, vice et vertu, et puis l'échec nous presse
J'suis pas l'Abbé Pierre, mais j'donne à tous ceux qu'j'aime
Bien sûr qu'j'suis impliqué, petit con
Rien d'vraiment bien neuf à part la caisse, la re-pai, le hoodie, la guitare
Ça rend fou la rue, comme compter les minutes au mitard
Deutschland, Autobahn, triple qualité, Marlboro, rauchen, mixe haschich
J'manie les métaux comme Big Meetch, j'mets la graisse sur ma Shevchenko
"Tou-tou-tou-tou-touh", y a plus d'gens, on fait chauffer les Brembo
Manie les armes et le corps sans l'âme (sans l'âme)
Remercie ceux qui sont encore là, nostalgie ceux qui sont partis
Il m'faut deux bains d'plastique, j'traîne toujours dans la même Z
Un CZ de général de guerre, j'vais mourir comme un artiste (comme un artiste)
Donne-moi un schlass, tu mérites pas la plomo, passe les vitesses, ma pute tient l'autre pommeau
Et toute la ville connaît mon adresse, toujours pas d'bip collé sous la caisse (sous la caisse)
C'qu'on n'a pas fait pour l'euro, c'est parti en couilles à l'adolescence
Rien à cirer d'être un héros, j'ai ramené que des emmerdes à la maison
Où sont passés mes potos? Ceux qui juraient par le feu et le sang
Où sont passés mes potos? Passés mes potos?
C'qu'on n'a pas fait pour l'euro, c'est parti en couilles à l'adolescence
Rien à cirer d'être un héros, j'ai ramené que des emmerdes à la maison
Où sont passés mes potos? Ceux qui juraient par le feu et le sang
Où sont passés mes potos? Passés mes potos?
Au début, tout est blanc, bleu, ensuite, la vie amène les siennes
J'ai peur d'relever les yeux et voir s'y décrocher l'ciel
Thérapie à vie, envieux de ceux qui pensent peu
Avec le temps, j'me méfie d'ceux qui s'approchent, ceux qui s'accrochent
Les reuftons qui ont l'palpitant trop près des poches
Premier billet, 45-9, pas d'45S, j'ai l'esprit des priorités
J'cède rarement à la peur
Mais la peur fait aussi d'moi un homme averti, t'sais qu'on en vaut deux
Avant B-O, j'étais moins popu', moins à la mode
Sans enterrer des os ou des œufs, regarde-moi bien dans les yeux
Tête dans les écouteurs, j'prenais l'40 et l'15, j'ai vu l'amour de mes parents s'éteindre
J'aurai jamais d'relation vraiment stable, j'ai vu l'encre rouge sang au fond d'ma rue déteindre
Ils auraient l'ton moins jovial, si ils connaissaient la vraie guerre
Laisse-nous rire des célébrations, nos caisses en équerre
Et la vie est trop courte, et l'moteur, trop puissant pour rouler à 110 hors agglomération
On met les bâtards en demi-ration, on ferme les robinets
Et j'oublie pas les regards d'avant, les gens qu'on a mis en avant
Qui ont oublié c'qu'on a fait pour eux, comme si c'était du vent
Il s'agit pas d'choisir un camp
Vivre, s'nourrir, boire, fumer, tout dans l'excès
Tomber, s'relever jusqu'à la chute de trop
J'suis peut-être un sale con d'égoïste, j'les ai toutes laissées, le cœur blessé
Un peu d'amertume, et puis l'échec nous stresse, vice et vertu, et puis l'échec nous presse
J'suis pas l'Abbé Pierre, mais j'donne à tous ceux qu'j'aime
Bien sûr qu'j'suis impliqué, petit con
Rien d'vraiment bien neuf à part la caisse, la re-pai, le hoodie, la guitare
Ça rend fou la rue, comme compter les minutes au mitard
Deutschland, Autobahn, triple qualité, Marlboro, rauchen, mixe haschich
J'manie les métaux comme Big Meetch, j'mets la graisse sur ma Shevchenko
"Tou-tou-tou-tou-touh", y a plus d'gens, on fait chauffer les Brembo
Manie les armes et le corps sans l'âme (sans l'âme)
Remercie ceux qui sont encore là, nostalgie ceux qui sont partis
Il m'faut deux bains d'plastique, j'traîne toujours dans la même Z
Un CZ de général de guerre, j'vais mourir comme un artiste (comme un artiste)
Donne-moi un schlass, tu mérites pas la plomo, passe les vitesses, ma pute tient l'autre pommeau
Et toute la ville connaît mon adresse, toujours pas d'bip collé sous la caisse (sous la caisse)
C'qu'on n'a pas fait pour l'euro, c'est parti en couilles à l'adolescence
Rien à cirer d'être un héros, j'ai ramené que des emmerdes à la maison
Où sont passés mes potos? Ceux qui juraient par le feu et le sang
Où sont passés mes potos? Passés mes potos?
C'qu'on n'a pas fait pour l'euro, c'est parti en couilles à l'adolescence
Rien à cirer d'être un héros, j'ai ramené que des emmerdes à la maison
Où sont passés mes potos? Ceux qui juraient par le feu et le sang
Où sont passés mes potos? Passés mes potos?
Credits
Writer(s): Stef Becker
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