Capitaine - Live
Après un temps à ramer
Contre les vents et marrées
Souvent on finit par s'échouer
Près d'un rocher près d'un phare
À paupières
Face aux tentations houleuses
L'attrait des baïnes vigoureuses
Dotée d'une belle cargaison
J'ai bien voulu la hisser
Jusqu'à mon pavillon
Capitaine, oh mon Capitaine
J'ai bien peur, hélas, que le vent ait tourné
J'ai fait couler l'encre
Et j'ai bien touché le fond
Je me suis abîmé
Dans un port ou la gaité
A fait naufrage
Quand on essaie d'aborder
Mais qu'on commence à tanguer
On en devient un boulet
À trop vouloir s'insérer
Dans un canon
Capitaine, oh mon Capitaine
Nos amours, se seraient-ils, sabordés?
Elle a pris le large
Arrachant mon cœur
De mon corps sain de corsaire
S'effaçant deux jolis seins
Dans un corset
Quand ne souffle plus la brise
Que la passion se brise
Le choix s'impose alors
Il faut changer de port
Ou changer de bord
Capitaine, oh mon Capitaine
C'est de cap, je crois, qu'il faut changer
Quand les sirènes chantent trop fort
Certains en perdent le nord
Quand sonne le branle-bas
Ils ont alors bien du mal
À tenir la barre
Que d'amour mon cœur chavire
Et que la mer se retire
Que d'amers goûts me restant
Titre d'amiral des amants
Avec mon sextant
Capitaine, oh mon Capitaine
Nos amours se seraient-ils, sabordés?
Tirer des fusées de détresse
En souvenir de quelques caresses
Ça ne rend pas les frissons
Radeaux perdus dans les vastes
Océans des saisons
Contre les vents et marrées
Souvent on finit par s'échouer
Près d'un rocher près d'un phare
À paupières
Face aux tentations houleuses
L'attrait des baïnes vigoureuses
Dotée d'une belle cargaison
J'ai bien voulu la hisser
Jusqu'à mon pavillon
Capitaine, oh mon Capitaine
J'ai bien peur, hélas, que le vent ait tourné
J'ai fait couler l'encre
Et j'ai bien touché le fond
Je me suis abîmé
Dans un port ou la gaité
A fait naufrage
Quand on essaie d'aborder
Mais qu'on commence à tanguer
On en devient un boulet
À trop vouloir s'insérer
Dans un canon
Capitaine, oh mon Capitaine
Nos amours, se seraient-ils, sabordés?
Elle a pris le large
Arrachant mon cœur
De mon corps sain de corsaire
S'effaçant deux jolis seins
Dans un corset
Quand ne souffle plus la brise
Que la passion se brise
Le choix s'impose alors
Il faut changer de port
Ou changer de bord
Capitaine, oh mon Capitaine
C'est de cap, je crois, qu'il faut changer
Quand les sirènes chantent trop fort
Certains en perdent le nord
Quand sonne le branle-bas
Ils ont alors bien du mal
À tenir la barre
Que d'amour mon cœur chavire
Et que la mer se retire
Que d'amers goûts me restant
Titre d'amiral des amants
Avec mon sextant
Capitaine, oh mon Capitaine
Nos amours se seraient-ils, sabordés?
Tirer des fusées de détresse
En souvenir de quelques caresses
Ça ne rend pas les frissons
Radeaux perdus dans les vastes
Océans des saisons
Credits
Writer(s): Pierre Morillon
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