Swimming Poule
De bon matin, pris d'un courage immense
Je me suis dit: "Va donc à la piscine
Depuis des mois tu vis comme une gaufre"
Le temps de mettre la main sur ce slip un peu trop large
Qui me sert de maillot de bain
J'étais déjà sur le chemin
Imaginant l'été prochain mon insolent succès de plage
Je fais le serment de ne plus être
Dorénavant ce triste gringalet
Une vieille taupe au guichet me demande
"Enfant ou adulte?" j'ai failli dire adulte
Sans perdre de temps je choisis ma cabine
J'avoue qu'il est plaisant d'avoir son propre porte-manteau
Mais où met-on ses chaussures?
En ramassant ma serviette je vois
Que ma porte en fait ne ferme pas
N'importe qui aurait pu entrer!
Mes oreilles bourdonnent de cris, de bruits d'eau
Et tout cela résonne comme dans un tuyau
66 00: le numéro de mon porte-manteau
De mémoire, va falloir
Ne pas l'oublier ou alors accepter d'accrocher
Un bracelet trop court, trop long, trop lourd
Autour de mon poignet, autour de mon mollet
Coincé entre mes dents, dans mon maillot devant
Ce qu'il faut subir pour faire du sport
J'espère découvrir à quel point j'ai tort
Me voilà enfin devant le grand bassin
Je me sens plutôt gêné, car à vrai dire
Je ne sais pas bien nager
Tandis que prudemment je m'apprête à sauter
En me bouchant le nez, une voix terrible
Une voix de Fouettard semblant venir
Tout droit d'un cauchemar m'arrête net...
"Eh! toi là-bas en maillot noir
Sache que la douche est obligatoire"
J'avance dans l'eau bleue et basse
Du petit bassin et le principal geste de la brasse
Lentement me revient, lentement me convient
Mais il y a tous ces gens là-bas qui plongent, qui plongent
Et qui ont l'air de s'amuser
Si eux le font je dois y arriver
Alors sur le plongeoir en or, au milieu des flots chlorés
On me voit incontestablement sauter mais pas remonter
Car de l'eau plein le nez je me débats
Contre ce plongeon qui n'en finit pas
Enfin ça y est, me voilà
Mon maillot de bain n'est plus sur mes fesses
Il flotte plus loin près d'une femme épaisse
En sortant de la piscine j'ai dû attraper du mal
Au fond de mon lit dans un magazine
J'ai vu cette réclame: c'est une espèce de tendeur
Qui en échange de quelques heures
Ferait de moi un maître nageur
Le tout breveté S.G.D.G. livré sous pli discret
En quelques mois je me suis transformé
En un ZEMBLAC de bande dessinée
Dans mon immeuble on commence à jaser
Comment se peut-il qu'un tel freluquet
Fasse de sa poitrine un si grand buffet?
Je me suis dit: "Va donc à la piscine
Depuis des mois tu vis comme une gaufre"
Le temps de mettre la main sur ce slip un peu trop large
Qui me sert de maillot de bain
J'étais déjà sur le chemin
Imaginant l'été prochain mon insolent succès de plage
Je fais le serment de ne plus être
Dorénavant ce triste gringalet
Une vieille taupe au guichet me demande
"Enfant ou adulte?" j'ai failli dire adulte
Sans perdre de temps je choisis ma cabine
J'avoue qu'il est plaisant d'avoir son propre porte-manteau
Mais où met-on ses chaussures?
En ramassant ma serviette je vois
Que ma porte en fait ne ferme pas
N'importe qui aurait pu entrer!
Mes oreilles bourdonnent de cris, de bruits d'eau
Et tout cela résonne comme dans un tuyau
66 00: le numéro de mon porte-manteau
De mémoire, va falloir
Ne pas l'oublier ou alors accepter d'accrocher
Un bracelet trop court, trop long, trop lourd
Autour de mon poignet, autour de mon mollet
Coincé entre mes dents, dans mon maillot devant
Ce qu'il faut subir pour faire du sport
J'espère découvrir à quel point j'ai tort
Me voilà enfin devant le grand bassin
Je me sens plutôt gêné, car à vrai dire
Je ne sais pas bien nager
Tandis que prudemment je m'apprête à sauter
En me bouchant le nez, une voix terrible
Une voix de Fouettard semblant venir
Tout droit d'un cauchemar m'arrête net...
"Eh! toi là-bas en maillot noir
Sache que la douche est obligatoire"
J'avance dans l'eau bleue et basse
Du petit bassin et le principal geste de la brasse
Lentement me revient, lentement me convient
Mais il y a tous ces gens là-bas qui plongent, qui plongent
Et qui ont l'air de s'amuser
Si eux le font je dois y arriver
Alors sur le plongeoir en or, au milieu des flots chlorés
On me voit incontestablement sauter mais pas remonter
Car de l'eau plein le nez je me débats
Contre ce plongeon qui n'en finit pas
Enfin ça y est, me voilà
Mon maillot de bain n'est plus sur mes fesses
Il flotte plus loin près d'une femme épaisse
En sortant de la piscine j'ai dû attraper du mal
Au fond de mon lit dans un magazine
J'ai vu cette réclame: c'est une espèce de tendeur
Qui en échange de quelques heures
Ferait de moi un maître nageur
Le tout breveté S.G.D.G. livré sous pli discret
En quelques mois je me suis transformé
En un ZEMBLAC de bande dessinée
Dans mon immeuble on commence à jaser
Comment se peut-il qu'un tel freluquet
Fasse de sa poitrine un si grand buffet?
Credits
Writer(s): Alexandre Révérend
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