L'aube se lèvera

Le ciel est beau quand il est rose
Et que le soleil finit sa course à l'ouest
Autant que mes potes sont belles
Quand elles dansent sans rien d'autres en tête
Sûr que la nature est belle quand il n'y a aucune trace de nous
Que tous les regards sont beaux quand j'y décèle quelque chose de fou

Je sais que presque tout ce qui rend heureux peut te faire souffrir
Que même ce qu'on garde sceller finit par s'ouvrir
J'sais Qu'il faut s'aimer avant de laisser ce truc pourrir
Mais que c'est aussi dur à faire que c'est facile à dire
Que parfois tout est noir mais que l'aube finit toujours par s'lever
Que j'existe pas très bien mais sûrement que la musique va m'aider
Si aujourd'hui on chute c'est que les remparts ont cédé
Mais il suffit de faire naître un feu pour voir tout s'inverser
Faut que l'intolérance perde de sa voix,
Que tout le monde puisse s'accepter
Les haines forment un brouhaha
Qu'il ne tient qu'à nous de faire s'estomper
Pour ça faut qu'on accepte que ce qui ne nuit pas doit exister
Que si il y a des trucs qu'on ne comprend pas,
C'est ptêt nous qui sommes teubés
Tout mes héros sont réels, ils sont tous proche de moi
La plupart de ces ils sont des elles,
Avec quelque chose en plus que les gars
Ce je ne sais quoi, je sais que j'l'ai pas, moi je manque d'éclat
Et j'mange des claques, chaque fois qu'j'le vois, ce je ne sais quoi
Ptet que c'est ça après quoi j'cours, que j'ai trouvé mon chemin
Mais sur qu'il me sème chaque fois qu'le doute
Plane sur le fait j'sois quelqu'un de bien
Toujours même genre de réflexion qui ne mène à rien
Font qu'il y a pas tellement de projet que je mène à bien
Les sentences qui nous punissent lâchées comme barrage qu'on érige
Empêchent nos rêves d'être abreuvés par les flots qui les irriguent
Mais j'crois que j'ai encore le temps, on n'est pas tous des prodiges
Nos fiertés se construisent lentement,
Agissent comme des soins qu'on se prodigue
Et quand je me plonge dans ses iris,
Je sais que je touche du doigt l'immortel
Je sais que ce truc continuera,
Que je sois sous terre ou que je sois dans le ciel
Que même si tout le reste nous ment,
J'm'enfous puisque l'amour existe vraiment
Ouais sûr que tout le reste nous ment,
Qu'importe tant que l'amour existe vraiment
Écriture et mélancolie forment un vortex dans lequel je me plonge
Je suis ptet qu'à ça de tout baiser,
Encore plus près de jeter l'éponge
Dans chaque rêve où je me téléporte,
Toujours la peur me ferme les portes
Chaque jour je la porte, je sais qu'elle est forte,
Mais faut que je la fuck
J'admire tous ces gens précieux qui portent l'espoir
Parce qu'ils savent qu'il y a de la lumière
Qu'ils ont le courage d' y croire
Qui te font penser que tout ira mieux,
Qu'on sera heureux, qu'on vivra vieux
Que tout ça c'est pas si dur, qu'il suffit juste de devenir comme eux
Là je suis seul et triste, je suis en colère, je suis un haineux
Mais demain je verrais mes potes, et pour un instant tout ira mieux
Là je me sens coincé, je tourne en rond, je crois que je vais câbler
Mais demain j'irais au stud, m'enfermer pour me libérer
J'ai marché sous la bruine et dans la boue, je me suis pas senti crade
J'ai traversé le bruit et la foule, j'ai vu l'enfer en filigrane
Conscient que ce qui me consume ne se mesure pas en centigrades
Je me creuse la tête pour savoir
Ce qui me retient de me fêler le crâne
Puis je me souviens, et je me rapproche de la paix de l'âme
Je repars combattre les dragons, je prends mon épée de Lames
Je sais pour qui je le fais, j'ai pas besoin d'autres raisons
Je vais toucher l'horizon, repousser la funèbre oraisons