Noir et blanc

J'ai tendance à tout voir en noir et blanc
Jamais satisfait de rien
Everyday je pense à ma place dans ce monde
J'ai l'impression qu'on me force à rester ainsi
Je collectionne les mensonges de mes amis
Je collectionne tes erreurs pas tes avis

Dix-huit piges maintenant
Gros, j'ai les mains dedans
Je détruis des carrières, le rap c'est un passe-temps
Ma musique est trop bonne et pourtant je me lé-bran
Imagine si je me mets à le faire sérieusement
Qui parle de talent
Qui parle de talent
Je doigte bien la prod j'y mets toute la phalange
Sept piges d'écriture pour faire une avalanche
Sept piges de ratures, je compte plus toutes les absences
La voiture elle vromb' car je l'ai payé moins de deux-mille euros
Je me demande qu'elle serait notre relation si je faisais plus de cinq zéros
Je suis plus un zéro, je pond des bangers avec deux trois quatre cellos
Ça parle de liasses et villas sur la côte
Ils évitent de parler de leurs passages à Mcdo
L'hypocrisie ça fait parler
Pourtant c'est bien laid
De rester droit, on a pas à te le rappeler
Peu de trahisons mais j'en ai vécu assez
Pour me rendre compte que j'avais tendance à tout voir en noir et blanc
Jamais satisfait de rien
Everyday je pense à ma place dans ce monde

J'ai tendance à tout voir en noir et blanc
Jamais satisfait de rien
Everyday je pense à ma place dans ce monde
J'ai l'impression qu'on me force à rester ainsi
Je collectionne les mensonges de mes amis
Je collectionne tes erreurs pas tes avis

J'ai l'impression qu'on m'ouvre pas assez de portes
J'ai le talent, la diversification, té-ma la prod
Il faudra plus de cinq millions en poches
J'ai la même ambition que tous mes idoles, ceux qui sont morts
J'ai les crocs, je suis comme Cerbère
Au micro, je fume l'adversaire
Les codes je les connais, j'ai tout fait pour qu'à cet instant je sois le meilleur des poètes
Je rêve de tout quitter, me mettre sur messagerie
Effacer la haine qui m'entoure
Il y a que le bif qui m'entourloupe
T'inquiètes pas pour moi car j'ai déjà tracé ma vie
Tracé ma ville à l'indélébile
Tout le monde est pauvre et ils augmentent encore les prix
Les rues sont vides, je passe, je me crois dans Tchernobyl
Solo, survivant de mes pensées négatives



Credits
Writer(s): Mathis Delauche
Lyrics powered by www.musixmatch.com

Link