Je t'haine

J'aimerais crouler sous tes baisers
Qu'on soit déjà en février
Et en même temps jeter des objets
Que tu commences à te réveiller
Tu prends ce qui te fait du bien
Pendant que je me remplis de chagrin
Je ne veux plus de ces lendemains sans rien
Quand hier on était tout au milieu de ce va et vient

Je t'haine, bébé je t'haine
C'est une entreprise vaine
Je reste accrochée à tes veines
Comme le dernier rempart à notre peine
Je t'haine bébé je t'haine
C'est une entreprise vaine
Je reste accrochée à tes veines
Comme le dernier rempart à notre peine

J'aimerais qu'enfin tu te démènes
Avant que de trop je quitte la scène
Fatiguée d'enlacer l'emblème
De la vérité tue obscène
Ne vois-tu pas que l'on s'empreigne
Que ton illusion nous entraîne
Comme deux âmes éprises errant dans leur peine
Qu'éploré l'Automne a délaissé par flemme

Je t'haine, bébé je t'haine
C'est une entreprise vaine
Je reste accrochée à tes veines
Comme le dernier rempart à notre peine
Je t'haine bébé je t'haine
C'est une entreprise vaine
Je reste accrochée à tes veines
Comme le dernier rempart à notre peine

Je t'haine bébé je t'haine
Jusqu'au jour où ta présence sera plus reine
Évanouie dans un souvenir modifié
Après la fin de l'été
Je dirai adieu à ma peine
Je dirai adieu

Je t'haine bébé je t'haine
C'est une entreprise vaine
Je reste accrochée à tes veines
Comme le dernier rempart à notre peine
Je t'haine bébé je t'haine
C'est une entreprise vaine
Je reste accrochée à tes veines
Comme le dernier rempart à notre peine