Chez moi

Posé devant la télé les rimes affluent comme le sang et je ne cesse d'y penser
En fait
Nuit blanche dans le couloir le studio
Je médite dans le noir
Le salon me permet de décompresser
C'est vrai
Lumière éteinte je suis dans une phase
Légèrement déphasé
Attitude décontracté
Aucun signal de la télé c'est peut-être signe
Mais je reste absorbé
Mais je reste connecté

Chez moi je suis bien surtout quand dehors
Il fait moins un
Je mesure ma chance et j'use de grand mots pour le voisin d'en haut
Maîtrise du verbe sur des plaques tectoniques
Système zéro
Je suis le bruit des pas à l'œil
Et j'étire les dorsaux
Radiateur amène l'ambiance
Pas sûr de sortir de ces eaux
Regard de connivence
Jusqu'à ce qu'il brise la poche des eaux
Yeux accoutumés a la péno
A la sombreur
Dans mes histoires je suis un vainqueur
Projeté par la lumière du moniteur
Je parais grand sur les murs
Aucune saisine le shiznick est pur
En connexion comme Van der Waals
Les réactions font surfaces
Ma vie de bohème se voile la face
Fout le feu aux problèmes comme à Caracas
Prend le premier TGV pour Carcassonne
En fait si elle se voile elle restera à sa place
Ce soir il y a personne tous en balade
Adoucis mes madesu avec de la cassonade
Je suis chez moi

Chez moi je me sens cool et comme nul part ailleurs
La télé signal brouillé et là je suis un rêveur
Méandre de pensées
Navigateur chevronné
Prendre les mers un pari risqué
Mais je suis sûr d'y arriver
Confiance au maximum
Je me souviens de cet épisode
Où je l'ai vu sombrer à la suite d'un rejet
Le mental y était mais esprit charbonné
Derrière les rideaux
Un oiseau empêtré dans cette marée jais
Et puis j'ai haï
J'ai froncé les sourcils
J'ai balancé injures et blasphèmes au ciel
Alors qu'il était limpide j'en voulais tellement à la vie
Mais en vrai c'était moi le problème
Incapable de maîtriser la chaîne des sentiments
Vive émotion
Je remémore plus de choses et puis je coupe la liaison
Reflet des feux des voitures sur la vitre
Le regard vide mis en sous-titre
Le bonheur en attente le temps me le soutire
Vérifie la télé lâche un gros soupir
Ce soir c'est clair je suis dans cette matrice de passé
Peut être je devrais regarder Netflix
Non je préfère aller me coucher



Credits
Writer(s): Arny Mudileno
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