La plage blanche
Quand le poète a mal aux mots
Rien ne coule de son stylo
À part quelques ratures
Les phrases belles comme des tableaux
Restent au fond de leur berceau
Derrière la devanture
Quand le poète a mal aux yeux
Il sait qu'il mérite au mieux
Zéro en écriture
Quand dans la tête il se sent vieux
Tout au bord de sa banlieue
Il nettoie ses griffures
Et sa feuille devient une plage blanche
Dans la marge il y'a les doigts d'une branche
Qui laissent tomber quelques lettres
Quand le vent à sa fenêtre
Lui caresse le museau
Et sa feuille devient une plage blanche
Sur le sable un transat et trois planches
Où bronzent des idées nouvelles
Qui viennent fouetter sa cervelle
À grands coups de roseaux
Quand le poète a mal au corps
Sa main plonge dans le décor
À portée d'imposture
S'il n'y a rien à dire de fort
Mieux vaut rester sur le bord
Du pot de forfaiture
Quand le poète a mal aux ailes
Les consonnes et les voyelles
Lui présentent la facture
Alors il grimpe sur une échelle
Pour jeter dans l'arc-en-ciel
Toutes ses couleurs qui jurent
Et sa feuille devient une plage blanche
Où l'amour passera un dimanche
Une de ces journées parfaites
Où tout s'éclaire dans la tête
Un cadeau de la vie
Et sa feuille devient une plage blanche
Rendue vierge d'un revers de manche
Et si un oiseau s'y pose
C'est qu'il se passe quelque chose
Et qu'une femme lui a souri
Rien ne coule de son stylo
À part quelques ratures
Les phrases belles comme des tableaux
Restent au fond de leur berceau
Derrière la devanture
Quand le poète a mal aux yeux
Il sait qu'il mérite au mieux
Zéro en écriture
Quand dans la tête il se sent vieux
Tout au bord de sa banlieue
Il nettoie ses griffures
Et sa feuille devient une plage blanche
Dans la marge il y'a les doigts d'une branche
Qui laissent tomber quelques lettres
Quand le vent à sa fenêtre
Lui caresse le museau
Et sa feuille devient une plage blanche
Sur le sable un transat et trois planches
Où bronzent des idées nouvelles
Qui viennent fouetter sa cervelle
À grands coups de roseaux
Quand le poète a mal au corps
Sa main plonge dans le décor
À portée d'imposture
S'il n'y a rien à dire de fort
Mieux vaut rester sur le bord
Du pot de forfaiture
Quand le poète a mal aux ailes
Les consonnes et les voyelles
Lui présentent la facture
Alors il grimpe sur une échelle
Pour jeter dans l'arc-en-ciel
Toutes ses couleurs qui jurent
Et sa feuille devient une plage blanche
Où l'amour passera un dimanche
Une de ces journées parfaites
Où tout s'éclaire dans la tête
Un cadeau de la vie
Et sa feuille devient une plage blanche
Rendue vierge d'un revers de manche
Et si un oiseau s'y pose
C'est qu'il se passe quelque chose
Et qu'une femme lui a souri
Credits
Writer(s): Christophe Andreani
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