Au gré des vagues

Fais le plein de rouleaux doubles on s'confine deux semaines
Quitte ou double, j'me torche de vos consignes à deux cennes
À chaque jour devant l'miroir j'me vois souffrir
Mais avec qui vais-je donc pouvoir me reproduire?

Roulette russe remplie d'poison remdesivir
J'garde la tête haute, je reste au front comme Vladimir
Voici la plume de mon stylo tardif sur l'apocalypse
Cette commandite Pfizer à saveur de myocardite

Je regarde Alex Jones en me rongeant les ongles
Criss de vie sale, j'ai juste envie d'jeter l'éponge
L'avenir est sombre, je me demande où est ma place
Je ne me cache pas la face à quatre pattes derrière un masque
Je ne suis pas esclave de cette cage en plexiglass
De ce purell sur chaque surface, cet handicap, je m'en échappe
Selon vous ce qui est néfaste c'est ma présence
Je suis raciste, misogyne, anti-science

Pénalité de deux ans, l'humanité m'a mis au banc
Illégal rassemblement afin de fêter mes trente ans
Mes potos anarchistes deviennent supports unijambistes
Libération par cette platonique catharsis

J'met de l'ordre dans mes mots, c'est le mot d'ordre
Un ménage neurolinguiste pendant que les autres dorment
Vous avez souhaitez ma mort, m'avez traité comme vermine
Interdit d'sortir, mangez vos mains, méthamphétamines

Vous souhaitiez m'couper la faim, souhaitant que tout se termine
Colère du soir au matin, mon âme sait crier famine
Ma lumière est prise au piège dans ce trou noir qui m'habite
Quand est-ce que le peuple se lève? Tissu social troué par l'aiguille

J'ai pensé me suicider à plusieurs reprises
Mais pas question de laisser gagner les mondialistes
J'ai juste envie de prendre la fuite pour aller au Mexique
Mais on m'enferme au Canada ce pays communiste

Et quand tout se finira, nous aurons tout perdu
La tristesse d'un esclavage secret qui perdure
Ce masque devant les yeux, cette injection léthale
La fleur de lys perd ses pétales au gré des vagues

L'ennemi est un virus, mais pas celui que tu crois
Le gouvernement mondial s'installe tel un roi
Cette vision Nostradamus, vous ne voulez pas y croire
Cette prophétie des Andes, elle ne vous dit qu'au revoir