Mortel
Yo, j'parcellise mes terres intimes que le ciel imbibe
Premier poème gravé sur CD Verbatim
Déjà une vie que j'flotte dans l'eau du temps comme les amides
Demeure sempiternel, jeune héros dans vieilles intrigues
Explore de vierges abîmes, traverse le rêve limpide
Je jette le sel, m'incline, au-dessus, le ciel scintille
Loin d'leurs désirs sordides, bâtis des œuvres solides
Refuse esprit morbide, caresse déesse torride
J'enfile un poing américain et j'leur crache à la face
Enfonce métal dans leurs pommettes, laisse coquard à la place
Ils ont des vêtements à la mode, dedans y a rien qu'd'la crasse
Du fric et de la glace, leurs crânes sont pleins d'impasses
Savent plus c'que c'est qu'l'amour, ils mettent un prix sur tout
Rêvent que d'chatte et d'moula, sont déjà morts, du coup
Ma tôle froissée vaut toujours mieux que leurs millions d'côté
Leurs faux calibres sont assortis à leurs canons d'beauté
Plus proche de l'idiot que d'leurs artistes maudits
J'vois d'la beauté dans les détails, même dans de tristes taudis
Arte povera, j'ai rien, j'fais des prodiges
Ils signent tous des contrats et ça finit en fils prodigues
Et rien ne change vraiment, j'vois des esclaves ravis
Qui boivent du sous crément dans des enclaves bannies
Mais j'attends mieux d'la vie, du coup, j'gratte tard la nuit
Compose mes épopées minables depuis des bars moisis
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
On n'construit rien avec la vacuité des rêves d'avant
Les plans de Birkenau dans les glaires d'Adam
Me noie dans la vie mais je me leste avant
On a perdu tous nos miracles dans des guerres navrantes
Contre nous-mêmes, on s'acharne et on se croit savants
Pleins d'raffinement dans nos massacres, on rêve en rouge safran
On crève en roue avant, sourires encourageants
Les Hommes libres désespèrent, le Diable est nonchalant
Sans coup d'éclat aucun, taillade mes bas reliefs
Sur murs crasseux et tristes, bricole aéronef
Sans n'plus attendre rien, sans ménager mes forces
Arbre de la connaissance, en pénurie d'écorce
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
Premier poème gravé sur CD Verbatim
Déjà une vie que j'flotte dans l'eau du temps comme les amides
Demeure sempiternel, jeune héros dans vieilles intrigues
Explore de vierges abîmes, traverse le rêve limpide
Je jette le sel, m'incline, au-dessus, le ciel scintille
Loin d'leurs désirs sordides, bâtis des œuvres solides
Refuse esprit morbide, caresse déesse torride
J'enfile un poing américain et j'leur crache à la face
Enfonce métal dans leurs pommettes, laisse coquard à la place
Ils ont des vêtements à la mode, dedans y a rien qu'd'la crasse
Du fric et de la glace, leurs crânes sont pleins d'impasses
Savent plus c'que c'est qu'l'amour, ils mettent un prix sur tout
Rêvent que d'chatte et d'moula, sont déjà morts, du coup
Ma tôle froissée vaut toujours mieux que leurs millions d'côté
Leurs faux calibres sont assortis à leurs canons d'beauté
Plus proche de l'idiot que d'leurs artistes maudits
J'vois d'la beauté dans les détails, même dans de tristes taudis
Arte povera, j'ai rien, j'fais des prodiges
Ils signent tous des contrats et ça finit en fils prodigues
Et rien ne change vraiment, j'vois des esclaves ravis
Qui boivent du sous crément dans des enclaves bannies
Mais j'attends mieux d'la vie, du coup, j'gratte tard la nuit
Compose mes épopées minables depuis des bars moisis
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
On n'construit rien avec la vacuité des rêves d'avant
Les plans de Birkenau dans les glaires d'Adam
Me noie dans la vie mais je me leste avant
On a perdu tous nos miracles dans des guerres navrantes
Contre nous-mêmes, on s'acharne et on se croit savants
Pleins d'raffinement dans nos massacres, on rêve en rouge safran
On crève en roue avant, sourires encourageants
Les Hommes libres désespèrent, le Diable est nonchalant
Sans coup d'éclat aucun, taillade mes bas reliefs
Sur murs crasseux et tristes, bricole aéronef
Sans n'plus attendre rien, sans ménager mes forces
Arbre de la connaissance, en pénurie d'écorce
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
À trois semaines, j'ai compris que j'étais mortel
La mort a fait le taf à moitié
Depuis, reste tourné vers l'essentiel
Bats les couilles de Martel et de Poitiers
Credits
Writer(s): Lionel Marcal, Ludovic Villard
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