Torina
J'ai connu un vieil homme qui vécut autrefois
Par-delà la colline
Là d'où l'on ne revenait pas
Où les vents assassinent
Ou des cerbères sont rois
Orphelins enragés et rôdeurs y font crime
Ce pays interdit dont on ne parlait pas
Dans nos cités sublimes
Une nuit de pluie brune, je le vis la première fois
À la taverne sombre
Il buvait en silence, planqué dans sa parka
Leur bouillon de colombes
Que faisait-il ici? Était-il de passage?
Les braves gens chuchotaient
Lorsqu'il quitta sa table
Êtes-vous du coin, vieil homme?
J'avais lâché ces mots sans pouvoir les retenir
Alors son corps se figeait
Dans ses yeux inquiétants, je décelais un sourire
Je m'appelle Torina, Torina Mélérine
Je viens de Sokaya, je cherche du travail
Et pour cette nuit, un toit
Ma main lui fit un signe
Venez chez moi
Assis dans ma cabane, je lui dis "Mélérine
Sokaya est une ville interdite"
Il riait aux éclats et me parlait de lui
Et de ses 11 mois de fuite
Évitant les milices se cachant comme un rat
M'expliquant que l'empire se moquait bien de moi
La rumeur méthodique, le règne de l'entre-soi
Qu'il existe un pays où les hommes vivent sans roi
Au matin, un lit vide et une lettre posée
Dans laquelle, il m'explique qu'il part éliminer
Le poison de nos mondes
Si j'ai fui tout ce temps c'est pour vous libérer
Alors pars au-delà de ces barrières dressées
De cette foutue tombe
J'ai pris quelques vêtements et des pièces anthracite
Ma peur et mon courage
Direction l'inconnu et cette terre interdite
Qu'avaient banni les sages
Quelques nuits à marcher, le long de mes souvenirs
Traversant les chemins de la curiosité
Jusqu'aux portes de l'avenir
Rien n'était effrayant, des enfants nus chantaient
Dans des cahutes en bois, on pouvait respirer
Ces repas qu'on partage
Là, des hommes riaient, assis au bord d'un feu
Et des femmes aux pieds nus et à l'œil malicieux
Dansaient comme des messages
Je ne revis jamais Torina Mélérine
Mais je ne pus l'oublier
J'ai vécu presque un siècle derrière cette colline
Dans une douce gaité
Je ne cesserai de penser à l'ami de passage
Était-il réel ou l'avais-je rêvé?
Un ange et son présage
Il m'avait libéré
Elle existe cette terre où pousse la liberté
Elle existe cette terre où pousse la liberté
Par-delà la colline
Là d'où l'on ne revenait pas
Où les vents assassinent
Ou des cerbères sont rois
Orphelins enragés et rôdeurs y font crime
Ce pays interdit dont on ne parlait pas
Dans nos cités sublimes
Une nuit de pluie brune, je le vis la première fois
À la taverne sombre
Il buvait en silence, planqué dans sa parka
Leur bouillon de colombes
Que faisait-il ici? Était-il de passage?
Les braves gens chuchotaient
Lorsqu'il quitta sa table
Êtes-vous du coin, vieil homme?
J'avais lâché ces mots sans pouvoir les retenir
Alors son corps se figeait
Dans ses yeux inquiétants, je décelais un sourire
Je m'appelle Torina, Torina Mélérine
Je viens de Sokaya, je cherche du travail
Et pour cette nuit, un toit
Ma main lui fit un signe
Venez chez moi
Assis dans ma cabane, je lui dis "Mélérine
Sokaya est une ville interdite"
Il riait aux éclats et me parlait de lui
Et de ses 11 mois de fuite
Évitant les milices se cachant comme un rat
M'expliquant que l'empire se moquait bien de moi
La rumeur méthodique, le règne de l'entre-soi
Qu'il existe un pays où les hommes vivent sans roi
Au matin, un lit vide et une lettre posée
Dans laquelle, il m'explique qu'il part éliminer
Le poison de nos mondes
Si j'ai fui tout ce temps c'est pour vous libérer
Alors pars au-delà de ces barrières dressées
De cette foutue tombe
J'ai pris quelques vêtements et des pièces anthracite
Ma peur et mon courage
Direction l'inconnu et cette terre interdite
Qu'avaient banni les sages
Quelques nuits à marcher, le long de mes souvenirs
Traversant les chemins de la curiosité
Jusqu'aux portes de l'avenir
Rien n'était effrayant, des enfants nus chantaient
Dans des cahutes en bois, on pouvait respirer
Ces repas qu'on partage
Là, des hommes riaient, assis au bord d'un feu
Et des femmes aux pieds nus et à l'œil malicieux
Dansaient comme des messages
Je ne revis jamais Torina Mélérine
Mais je ne pus l'oublier
J'ai vécu presque un siècle derrière cette colline
Dans une douce gaité
Je ne cesserai de penser à l'ami de passage
Était-il réel ou l'avais-je rêvé?
Un ange et son présage
Il m'avait libéré
Elle existe cette terre où pousse la liberté
Elle existe cette terre où pousse la liberté
Credits
Writer(s): Nicolas Hild, Rene Bergier, Fabien Tabuteau
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