8 mètres carrés

J'devrais m'en souvenir à peine
Traverse le pont de Bir-Hakeim
Direction mon huit mètres carrés
La douche sur le palier est cassée
On y dort tête bêche tout le temps
Le confort, c'est pas important
Jamais été dans le besoin
Jamais eu besoin de rien pour être bien

Faire sécher de la weed au grille-pain
S'en servir pour allumer le joint
Des fous rires qui partent pour un rien
Toute la soirée un sourire en coin
Descends acheter de la bouffe au micro-ondes
Se délecter de ces plats immondes
Qu'est-ce qu'on était bien
Qu'est-ce qu'on était bien
Qu'est-ce qu'on était bien
Qu'est-ce qu'on était bien

Dans cette chambre
Des rires, des pleurs conservés dans de l'ambre
J'y pense souvent ces derniers temps
C'était bizarrement plus confortable
Qu'où je vis maintenant
Plus heureux qu'avant
Un lit ne m'est agréable que si j'aime la personne dedans
Cette chambre
Des rires, des pleurs conservés dans de l'ambre
J'y pense souvent ces derniers temps
C'était bizarrement plus confortable
Qu'où je vis maintenant
Plus heureux qu'avant
Un lit ne m'est agréable que si j'aime la personne dedans

J'ai jamais vraiment aimé la ville Paris
J'ai jamais vraiment été trop boîtes de nuit
Mais franchement j'étais heureux dans mon taudis
Tu ne me fais ni chaud ni froid dans ton Audi
J'me ballade en skate, en métro à pied
Sans idée en tête j'observe ces fous à lier
Tout le monde squattait chez Tété
Toute la journée puis j'fais squatter Féfé
On fait pas grand chose
On va fumer et mater des séries jusqu'à ce que je m'endorme
Il me réveille après avoir roulé qu'on partage la dose
Sympa, romance à l'eau de rose
Tain y'a, quelque chose de grandiose
Dans cette façon de glander
Donc je le raconte en prose ou en poésie

Deux gars
Dans cette chambre
Des rires, des pleurs conservés dans de l'ambre
J'y pense souvent ces derniers temps
C'était bizarrement plus confortable
Qu'où je vis maintenant
Plus heureux qu'avant
Un lit ne m'est agréable que si j'aime la personne dedans
Cette chambre
Des rires, des pleurs conservés dans de l'ambre
J'y pense souvent ces derniers temps
C'était bizarrement plus confortable
Qu'où je vis maintenant
Plus heureux qu'avant
Un lit ne m'est agréable que si j'aime la personne dedans

Pas prêt d'arrêter de penser à mère-grand
J'ai pas passé assez de temps à ses côtés quand
Elle m'a dit j'ai peur, j'ai culpabilisé dans ma tête
Ça revient quand je suis seul à tiser sans musique
J'sais que j'ai raté une occasion unique
De passer du temps avec celle qui m'a tant donné
J'ai comme l'impression de l'avoir abandonnée
Tu dis que c'est pas grave et je suis d'accord
Tu crois qu'elle préfèrerait que je me rende malade après sa mort
Je suis persuadé qu'on s'aimait
Oui le décès marque la fin d'une époque
Ainsi que le début d'une nouvelle épopée
Pas de regret car je suis sûr qu'on s'aimait

Dans cette chambre
Des rires, des pleurs conservés dans de l'ambre
J'y pense souvent ces derniers temps
C'était bizarrement plus confortable
Qu'où je vis maintenant
Plus heureux qu'avant
Un lit ne m'est agréable que si j'aime la personne dedans
Cette chambre
Des rires, des pleurs conservés dans de l'ambre
J'y pense souvent ces derniers temps
C'était bizarrement plus confortable
Qu'où je vis maintenant
Plus heureux qu'avant
Un lit ne m'est agréable que si j'aime la personne dedans



Credits
Writer(s): Pierre-yves Napoly
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