Ecchymoses, pt. II

Nos larmes couleront à l'unisson
Le ciel qui gronde, les âmes succombent
Je me demande où mèneront
Les chemins qui mènent à mon âme

Hey, la haine prélude à l'amour
Des idées plus sombre que la veille
Déambulant, vêtu de noir dans la ville
Mais quand la pluie se met à tomber, plus aucun bruit ne retentit
Les larmes du mal ont déjà coulé
(Les larmes du mal ont déjà coulé)
(Les larmes du mal ont déjà coulé, hey)

Pris de tournis incessant, pris de tournis incessant
C'est l'prix de nos vie que l'on paye
C'est l'bruit de ces hommes qu'on enterre
Chaque pas deviennent plus lent, chaque mot deviennent plus dur
Car vivre devient rude et sans amour c'est bien pire
Pris de vertige, j'me sens tomber dans le vide
Ils m'laisseront tomber dans l'oubli

1.9.9.4, une année bénie ou une année maudite, hein?
Depuis ma naissance, pour l'mal que je commets
Le Diable n'arrête pas de m'applaudir
J'essaye pas de fuir, j'essaye pas d'y penser
J'mourrai sûrement quand j'irai pioncer
(Le bien et le mal en réalité ne font que danser)

Ma mère a pleuré sur mon épaule
C'fils de pute lui a brisé les côtes ou plutôt le cœur
Ce dont j'ai peur, c'est qu'elle n'en retrouve jamais un autre
J'sais pas comment tout ça va s'finir (finir)
J'ressens un très mauvais feeling, nan, mon négro
T'es pas dans un film, j'peux t'refroidir sans toucher à la clim'

Nos larmes couleront à l'unisson
Le ciel qui gronde, les âmes succombent
Je me demande où mèneront
Les chemins qui mènent à mon âme
Nos larmes couleront à l'unisson
Le ciel qui gronde, les âmes succombent
Je me demande où mèneront
Les chemins qui mènent à mon âme