Roman - Rimbaud
On n'est pas sérieux quand on a 17 ans
Un beau soir, fin d'époque
Et de la limonade, des cafés tapageurs aux lustrés éclatants
On va sous les tilleuls verts de la promenade
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin
L'air est parfois si doux
Qu'on ferme la paupière
Le vent chargé de bruits
La ville n'est pas loin
Des parfums de vignes et des parfums de bière
Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon d'azur, sombre
Encadré d'une petite branche
Piquée d'une mauvaise étoile qui se fond
Avec de doux frissons
Petite et toute blanche
Nuit de juin, 17 ans
On se laisse griser
La sève est du champagne et vous monte à la tête
On divague
On se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là comme une petite bête
Le cœur fou Robinson à travers les romans
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère
Passe une demoiselle aux petits airs charmants
Sois l'ombre du faux-col effrayant de son père
Et comme elle vous trouve immensément naïf
Tout en faisant trotter ses petites bottines
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif
Sur vos lèvres alors meurent les cavatines
Vous êtes amoureux
Loué jusqu'au mois d'août
Vous êtes amoureux
Vos sonnets la font rire
Tous vos amis s'en vont
Vous êtes mauvais goût
Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire
Ce soir-là, vous rentrez aux cafés éclatants
Vous demandez des bocks ou de la limonade
On n'est pas sérieux quand on a 17 ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade
Un beau soir, fin d'époque
Et de la limonade, des cafés tapageurs aux lustrés éclatants
On va sous les tilleuls verts de la promenade
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin
L'air est parfois si doux
Qu'on ferme la paupière
Le vent chargé de bruits
La ville n'est pas loin
Des parfums de vignes et des parfums de bière
Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon d'azur, sombre
Encadré d'une petite branche
Piquée d'une mauvaise étoile qui se fond
Avec de doux frissons
Petite et toute blanche
Nuit de juin, 17 ans
On se laisse griser
La sève est du champagne et vous monte à la tête
On divague
On se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là comme une petite bête
Le cœur fou Robinson à travers les romans
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère
Passe une demoiselle aux petits airs charmants
Sois l'ombre du faux-col effrayant de son père
Et comme elle vous trouve immensément naïf
Tout en faisant trotter ses petites bottines
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif
Sur vos lèvres alors meurent les cavatines
Vous êtes amoureux
Loué jusqu'au mois d'août
Vous êtes amoureux
Vos sonnets la font rire
Tous vos amis s'en vont
Vous êtes mauvais goût
Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire
Ce soir-là, vous rentrez aux cafés éclatants
Vous demandez des bocks ou de la limonade
On n'est pas sérieux quand on a 17 ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade
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