Fumée Froide

Et j'entends dire parfois
Crois moi qu'il y en a qui s'accrochent
On parle si bien du destin
Tant que ce n'est pas de nous qu'il s'approche
Avec une torche pour y voir clair
Dans ce monde mesquin
Le soleil était ma lumière
Tout ça s'est vu restreint

Et j'entends dire parfois
Crois moi qu'il y en a qui s'accrochent
On parle si bien du destin
Tant que ce n'est pas de nous qu'il s'approche
Avec une torche pour y voir clair
Dans ce monde mesquin
Le soleil était ma lumière
Tout ça s'est vu restreint

Dans la vie j'ai pris du rab
Des problème à crédit durable
Tout ce beau monde à la même table
Si je leur répond je fais du rap
J'écris du mal c'est le prix du raz-le-bol
Les racines de cet album
Une lueur dans les yeux
En espérant que Dieu nous pardonne
Je mets du son dans ma vie chaque fois je crois la recommencer
Je me fou des gens de leur avis de tout ceux qui savent comment c'est
Une fois assis
On en revient toujours sur la même question d'ou vient l'arnaque
De nos amis changés en un cercle d'espion de toute façon
J'attends pas l'autre pour que mon monde se façonne
Ca vient du sud là ou c'est chaud
Tu sais ou le soleil t'assommes
Je suis parti de là ou ça klaxonne pour finir on ne sais ou
Le temps se compte si tu l'actionnes on le comprend un de ces jours

Et j'entends dire parfois
Crois moi qu'il y en a qui s'accrochent
On parle si bien du destin
Tant que ce n'est pas de nous qu'il s'approche
Avec une torche pour y voir clair
Dans ce monde mesquin
Le soleil était ma lumière
Tout ça s'est vu restreint

Et j'entends dire parfois
Crois moi qu'il y en a qui s'accrochent
On parle si bien du destin
Tant que ce n'est pas de nous qu'il s'approche
Avec une torche pour y voir clair
Dans ce monde mesquin
Le soleil était ma lumière
Tout ça s'est vu restreint

J'ai pas fermé l'oeil de la nuit
On bavarde bien avec moi-même
Je commence et c'est lui qui fini
C'est toujours lui qui me ramène
Je crois que je le connait depuis toujours
Et puis que tout court on se malmène
C'est un mec bien oui tout du moins
Quand il veux bien se donner la peine
On a passé des mois sans se voir j'arriverais presque à l'oublier
Docteur m'a dit tout ça sort de toi tu t'en sert comme un bouclier
Presque fou à lier, tu restes mais tu as envie d'y aller sans dialogue
Passer le pallier ne le dire ni à l'un ni à l'autre
Tu sais ces choses là font que j'oublis tout jusqu'à l'aube
Comme une escale c'est pas de ma faute
Sauf quand on en fait tout un drame
Pour sortir de leur cadre
Moi je m'explosais le crane bien installé
Face à la gare tout disparaissait de mon regard
En un clin d'oeil collé comme deux feuilles à mon déclin
Ce n'est pas parce qu'on était plein que ça m'empêchais de me sentir seul
On se tient la main puis on la lâche pour s'évader certains pour se les laver
Et se tuer à la tâche je crois qu'on ne sait jamais
Alors on marche on ne se retourne pas parce que trop dur à voir
Prisonniers comme des rats dans la salle des cages du laboratoire
Je nageais dans l'alcool on croyait tous que c'est une mer à boire
On dit que la mer prend l'homme je ne suis pas sur que cela n'a rien à voir
Je prend la vie comme elle vient sans me demander ce qui me suit
Si chaque jour est une chance on ne t'as pas parler de la nuit
Puisque on est dans les mêmes rangs on ne se rend pas vraiment compte
La vie nous donne tout ce qu'elle prend et elle n'en a pas vraiment honte

Et j'entends dire parfois
Crois moi qu'il y en a qui s'accrochent
On parle si bien du destin
Tant que ce n'est pas de nous qu'il s'approche
Avec une torche pour y voir clair
Dans ce monde mesquin
Le soleil était ma lumière
Tout ça s'est vu restreint

Et j'entends dire parfois
Crois moi qu'il y en a qui s'accrochent
On parle si bien du destin
Tant que ce n'est pas de nous qu'il s'approche
Avec une torche pour y voir clair
Dans ce monde mesquin
Le soleil était ma lumière
Tout ça s'est vu restreint



Credits
Writer(s): Vivien Caboche
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