Château de sable

Mon Dieu, aide-moi, je ne peux pas m'abandonner au sommeil
Dis-moi pourquoi je dois vivre la vie simplement pour mourir
Chaque nuit, une chance de plus de peut-être y rester
Est-ce éternellement dans l'inconscience que je vais sombrer?

Ou pourrais-je bien me réveiller dans une autre vie
Comment trouver l'âme sœur en si peu de temps et s'accomplir?
Tout le corps en son entier est un talon d'Achille
Pâte à modelé et pots d'argiles, la vie est si fragile

Maladies, cataclysmes, nous sommes vulnérables
Tellement de façons de passer le seuil que c'est impondérable
La vie, un sport de mort, un triste sort irremplaçable
On vieillit à vue d'œil et puis on crève mais pas la dalle

La mort qui nous accueille, la vie n'est que clin d'œil
À la fin, nous reposons seuls dans notre cercueil
Reste plus que trillions de poussières de cet amalgame de nous-mêmes
Le futur m'a déjà vécu, pourquoi finir la scène?

De toute façon, on va quitter Platon-Aristote
Ce partage d'ombres loufoques avec des gens au fond d'une grotte
L'union, elle fait la force, pluralité s'accorde
On doit s'ouvrir à la souffrance et non ses veines au bout d'une corde

Je dois réussir ma vie, mais quelle montagne insurmontable
Sans être roi, puis-je être désirable auprès des dames?
Je compte les échecs et mats, je met cartes sur table, qu'est-ce que j'y gagne?
Vais-je manquer de temps pour passer de respectable à formidable?

Je dois réussir ma vie, mais quelle montagne insurmontable
Sans être roi, puis-je être désirable auprès des dames?
Je compte les échecs et mats, je met cartes sur table, qu'est-ce que j'y gagne?
L'impression de bâtir un interminable château de sable

Donner naissance, c'est le sacrifice de toute une vie
On fait le cadeau, mais on le sait bien qu'il va pourrir
Y'a plein de beaux moments, mais on est certain de souffrir
J'espère que ça vaut la peine de mort, on ne peut pas s'en sortir

Quand je pense aux moments gaspillés et au temps perdu
Les femmes que j'ai déshabillés, mais qui ne me répondent plus
Je sens des nœuds papillons dans le fond de mon estomac
Je rame l'aviron, nous chavirons dans une supernova

Pourrais-je trouver la paix si je monte au sommet de l'Himalaya?
Pas étonnant que l'on fume autant de marijuana
L'impression que ma vie éclate, popcorn, Hiroshima
Mon âme se chauffe à l'intérieur de ce microclimat

Je recherche une sagesse à la Dalai Lama
Pour accepter la mort, atteindre le Nirvana
Mon Dieu, pardonne-moi si j'travaille pas mon 8h par jour
J'ai trop chillé, sans me soucier du compte à rebours

Célibataire depuis toujours, bien que passé proche à Singapour
J'fais de longs discours, mais j'trop gêné pour aller te faire la cour
Je ne joue pas le personnage, j'ai tenté le diable, je tourne la page
Voici mon âme sans coquillage, qui fait naufrage au gré des vagues

Je dois réussir ma vie, mais quelle montagne insurmontable
Sans être roi, puis-je être désirable auprès des dames?
Je compte les échecs et mats, je met cartes sur table, qu'est-ce que j'y gagne?
Vais-je manquer de temps pour passer de respectable à formidable?

Je dois réussir ma vie, mais quelle montagne insurmontable
Sans être roi, puis-je être désirable auprès des dames?
Je compte les échecs et mats, je met cartes sur table, qu'est-ce que j'y gagne?
L'impression de bâtir un interminable château de sable



Credits
Writer(s): Miguel Pepin
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