Nucléaire
Non tu n'es pas mon double, tu es mon possible
Et comme tout est possible
Peut-être à un choix près et les choix sont fragiles
Ou à une circonstance, et elles sont comme les choix
Tout comme sont les génomes et les brins d'ADN
Nous sommes ce que nous sommes
Ce que nous partageons
Et tout ce que nous sommes
Compte-t-il vraiment, alors?
Oui, compte-t-il vraiment
Compte-t-elle, la puissance
Et tout ce que je peux, que tu peux à ton tour?
Ce que je suis, il vaudrait mieux plutôt
Que je le sois dehors
À l'extérieur de ce que tu nommes moi
Et que et où personne ne nomme
Qui n'est rien, nulle part
Parce qu'être quelque part revient à être fixe
Comme être quelque chose
Alors n'être rien d'autre
Pas plus que vivre ailleurs
Limité et restreint
Oui ce que tu nommes moi est ta prison, alors
Et ce que je serais, qu'ensemble nous serions
Il serait à l'endroit du contact
Entre nous
Qui n'est pas un endroit
Non c'est une utopie
Le cœur de l'énergie
L'énergie au moment où commence la rencontre
Notre fusion, centrale
Un instant nucléaire
Où nous nous oublions
Sans penser, seulement être
Et goûter, et capter, attiser
Oui notre gymnastique
Quotidienne
Alors mes mots, tes regards dans mes mots
Et ma main dans la tienne
La confiance que nous nous accordons
Infrangible, intégrale
Qui est notre fiction
Devient notre courroie
Et ce qui nous transporte
Et ce qui nous entraîne
Et nous sommes mouvement
Et nous ne sommes rien d'autre
Produit par le désir
Qu'aura produit la vie
Rien que le mouvement
Radical, indulgent
Et coupable, injugé, impuni
Qui se punit soi-même?
Et puis punir de quoi
Pour produire quelle réponse?
Oui le feu répond-il quand il brûle?
Si tu n'es rien vraiment
Si je ne suis rien d'autre
Que notre mouvement
Et que notre contact
Tout ira bien alors
Parce que le mouvement va
Et ce que je serai, comme ce que tu seras
Ce qui sera précieux
Le plus précieux qui soit, entre nous
Autant pour l'un que l'autre
Ce sera ce qu'on a en commun
Et par ce trait commun, nous nous reconnaitrons
Je te reconnaitrai, nous échangerons nos sangs
Et ce que nous ferons sera nôtre
Comme seront la musique que je fais
Et les mots que j'y pose
Quand tu les entendras
Seulement à les étendre
Est-ce que lire ou entendre
Revient à autre chose
Que d'écrire?
Et dois-je être envieux
Envers ce que tu fais, toi aussi?
Qui est mien à son tour
Sitôt que je le lis?
Ou bien le lire encore?
Et comme tout est possible
Peut-être à un choix près et les choix sont fragiles
Ou à une circonstance, et elles sont comme les choix
Tout comme sont les génomes et les brins d'ADN
Nous sommes ce que nous sommes
Ce que nous partageons
Et tout ce que nous sommes
Compte-t-il vraiment, alors?
Oui, compte-t-il vraiment
Compte-t-elle, la puissance
Et tout ce que je peux, que tu peux à ton tour?
Ce que je suis, il vaudrait mieux plutôt
Que je le sois dehors
À l'extérieur de ce que tu nommes moi
Et que et où personne ne nomme
Qui n'est rien, nulle part
Parce qu'être quelque part revient à être fixe
Comme être quelque chose
Alors n'être rien d'autre
Pas plus que vivre ailleurs
Limité et restreint
Oui ce que tu nommes moi est ta prison, alors
Et ce que je serais, qu'ensemble nous serions
Il serait à l'endroit du contact
Entre nous
Qui n'est pas un endroit
Non c'est une utopie
Le cœur de l'énergie
L'énergie au moment où commence la rencontre
Notre fusion, centrale
Un instant nucléaire
Où nous nous oublions
Sans penser, seulement être
Et goûter, et capter, attiser
Oui notre gymnastique
Quotidienne
Alors mes mots, tes regards dans mes mots
Et ma main dans la tienne
La confiance que nous nous accordons
Infrangible, intégrale
Qui est notre fiction
Devient notre courroie
Et ce qui nous transporte
Et ce qui nous entraîne
Et nous sommes mouvement
Et nous ne sommes rien d'autre
Produit par le désir
Qu'aura produit la vie
Rien que le mouvement
Radical, indulgent
Et coupable, injugé, impuni
Qui se punit soi-même?
Et puis punir de quoi
Pour produire quelle réponse?
Oui le feu répond-il quand il brûle?
Si tu n'es rien vraiment
Si je ne suis rien d'autre
Que notre mouvement
Et que notre contact
Tout ira bien alors
Parce que le mouvement va
Et ce que je serai, comme ce que tu seras
Ce qui sera précieux
Le plus précieux qui soit, entre nous
Autant pour l'un que l'autre
Ce sera ce qu'on a en commun
Et par ce trait commun, nous nous reconnaitrons
Je te reconnaitrai, nous échangerons nos sangs
Et ce que nous ferons sera nôtre
Comme seront la musique que je fais
Et les mots que j'y pose
Quand tu les entendras
Seulement à les étendre
Est-ce que lire ou entendre
Revient à autre chose
Que d'écrire?
Et dois-je être envieux
Envers ce que tu fais, toi aussi?
Qui est mien à son tour
Sitôt que je le lis?
Ou bien le lire encore?
Credits
Writer(s): Romain Kronenberg
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