Rancoeur / Rancoeur

J'ai deux bouts de papier et un bouquet fané
Rallume-moi un feu
De lumière incandescente, de parfum d'obsolescence
Telles les pages blanches que je noircirai

Fais-moi voir le sentier, fais-moi franchir l'orée
Emmène-moi où est-ce que tu le veux
Je n'accrocherai mes souliers que lorsque je savourerai
Ce qui se trame quand tu fermes tes yeux

T'es débarqué au fond de ma tête
Comme les vieux charognards
Et a eu raison de mes journées

T'es débarqué en plein tapage
Et manqué de m'achever
Au son des énigmes dépassés

T'es débarqué au fond de ma tête
Comme les vieux charognards
Et a eu raison de mes journées

T'es débarqué en plein tapage
Et manqué de m'achever
Au son des énigmes dépassés

Sous mon corps démodé, et mes contours fatigués
Le pas s'étiole, la cadence suit le long-jeu
Malgré le spleen en latence, les plus grandes fluorescences
Des flaques noires que maquillerai

Fais-moi voir le sentier, fais-moi sauter du quai
Fais de moi scaphandre et jète l'huile sur le feu
Je n'accrocherai mes souliers que lorsque je comprendrai
Ce qui se trame quand tu fermes tes yeux

À toutes les fois ou tu m'ouvres la fenêtre
Je rêve de t'oublier
Et d'enfin tout laisser tomber

T'es débarqué au fond de ma tête
Comme les vieux charognards
Et a eu raison de mes journées

T'es débarqué en plein tapage
Et manqué de m'achever
Au son des énigmes dépassées

Attends, mes idées se sauvent et la lubie reprend
Attends, le larsen m'emporte et au large je t'entends

T'es débarqué au fond de ma tête
Comme les vieux charognards
Et a eu raison de mes journées

À toute les fois ou tu m'ouvres la fenêtre
Je n'rêve que d'oublier
Et d'enfin tout laisser tomber

T'es débarqué au fond de ma tête
Comme les vieux charognards
Et a eu raison de mes journées

À toute les fois ou tu m'ouvres la fenêtre
Je n'rêve que d'oublier
Et d'enfin tout laisser tomber